| PARACHUTISTE, subst. A. − Personne sautant en parachute à partir d'un aéronef en vol; personne pratiquant le parachutisme. Le parachutiste titulaire du brevet et de la licence du second degré se soumet par la suite aux différents exercices de perfectionnement de la méthode française (Jeux et sports, 1967, p.1631). B. − TECHN. MILIT. Soldat des troupes de choc destiné à être largué en parachute sur le théâtre des opérations et spécialement entraîné à cet effet. Synon. para.Compagnie* de parachutistes. Dans la nuit du 10 au 11 février, des parachutistes anglais prirent pied dans la région calabraise (L'OEuvre, 10 févr. 1941).Choisissant la part la plus dure, tu as voulu être parachutiste; puis tu passas au bataillon de choc (Mauriac, Mal Aimés, 1945, p.152).Devant l'attaque du Viet Minh dans le secteur d'Hoa-Binh, le commandement français a fait intervenir les parachutistes (Le Figaro, 19-20 janv. 1952, p.1, col. 6). − En appos. Commando, régiment, unité parachutiste. Formation de choc composée de parachutistes. Elle est suivie [la compagnie d'infanterie coloniale] par une compagnie de la demi-brigade coloniale de commandos parachutistes de Vannes (Le Figaro, 19-20 janv. 1952, p.10, col. 6).Le 1errégiment parachutiste, sur 45 officiers, en comptera 23 tués (De Gaulle, Mém. guerre, 1956, p.282). Prononc.: [paʀaʃytist]. Étymol. et Hist.1. 1903 «sportif qui pratique le parachutisme» (La Vie au grand air, 13 nov., p.849); 2. 1941 «soldat qui fait partie d'unités spéciales dont les éléments sont destinés à combattre après avoir été parachutés» (L'OEuvre, loc. cit.); 1941 adj. patrouille parachutiste (De Gaulle, Mém. guerre, lettre, 25 avr., p.393). Dér. de parachute*; suff. -iste*. Fréq. abs. littér.: 46. |