| PANICULE, subst. fém. BOT. Inflorescence de certaines graminées qui se présente sous la forme d'une grappe d'épillets dont les axes secondaires plus ou moins ramifiés décroissent de la base au sommet de l'axe central. L'aigrette ou panicule apparaît. Elle s'érige, se ramifie, se colore et fleurit. Car elle n'est autre chose que l'organe mâle qui s'épanouit, semé tout le long de ses ramilles d'une multitude de fleurs minuscules pleines de pollen. La panicule entièrement formée, l'élément femelle émerge à la naissance des feuilles, sous forme de rudiment d'épi enveloppé de folioles (Pesquidoux,Chez nous,1921, p.192).Le Sorgho (...), les Millets (...) ont des inflorescences en panicule plus ou moins denses, composées de grains petits (Plantefol,Bot. et biol. végét., t.2, 1931, p.289).REM. Paniculé, -ée, adj.En forme de panicule, qui possède des fleurs en panicule (d'apr. Ben.-Vaesk. Jard. 1981). Prononc. et Orth.: [panikyl]. Hom. pannicule. Att.ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist.1545 bot. (Guill. Guéroult, Hist.des plantes, 270 ds Delb. Notes mss: La panicule ou chevelure ronde semblable au pied de lierre); cf. 1559 (J. Poldo d'Albenas, Ant.de Nîmes, p.47 ds Gdf. Compl.). Empr. au lat. d'époque impériale panicula «id.», lui même dér. de pānus «épi à panicules» (propr. «fil du tisserand»). |