| PAMPILLE, subst. fém. A. − Frange de passementerie, caractérisée par un macaron terminé par des pendeloques. Galon à pampilles. Tant de ruches de crêpe, de rubans, de pampilles (...). Fallait-il qu'elle eût l'imagination bouillonnante pour s'habiller de la sorte! (Pourrat,Gaspard,1931, p.77). B. − P.méton. Pendeloque. Pampilles de corail; collier, lustre à pampilles. Les grandes robes du soir sont d'une somptuosité encore jamais atteinte: (...) une immense cloche d'organdi noir, brodée de grappes de fleurs d'or et piquée de pampilles de vrai corail (Le Monde,14 févr. 1952, p.9, col. 9). Prononc. et Orth.: [pɑ
̃pij]. Att.ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. Av. 1872 (Th. Gautier ds Guérin). Issu d'un rad. expressif pamp- auquel se rattachent différents termes exprimant le balancement, le fait de pendiller, dans les dial. et les parlers pop., et dont on trouve même l'équivalent en Espagne (cf. FEW t.7, pp.531b-532a). Une dér. de l'a. et m. fr. pampe (v. pampre étymol.) proposée par Dauzat ne s'explique pas sémantiquement. Pampillette, relevé chez Rabelais (1552, Quart Livre, éd. R. Marichal, chap.XIII, p.85), représente certainement papillette, var. de papillotte att. aussi chez Rabelais (1534, Gargantua, éd. R. Calder et M. A. Screech, chap.54, l. 65 et var. l. 34). |