| PALÉOBOTANIQUE, subst. fém. et adj. I. − Subst. fém. Partie de la paléontologie qui traite des végétaux fossiles. Synon. paléontologie* végétale.Traité de paléobotanique. Le géologue doit absolument être un zoologiste et, bien que les fossiles végétaux soient beaucoup plus rares, un botaniste. En fait, la paléobotanique est une science très particulière et l'on fera expertiser les échantillons par un spécialiste (Combaluzier,Introd. à la géol., 1961, p.102).La géographie des plantes, comme la paléobotanique, sciences de la distribution et de l'histoire des plantes, sont toutes deux filles du XIXesiècle (Hist. gén. sc., t.3, vol.1, 1961, p.439). II. − Adj. Qui concerne l'étude des végétaux fossiles. Les recherches paléobotaniques poursuivies depuis un demi-siècle ont jeté une vive lumière sur l'évolution du règne végétal depuis l'époque initiale, celle des bactéries et des algues, celle du milieu aquatique, qui se situe au précambrien, il y a près de deux milliards d'années (Hist. gén. sc., t.3, vol.2, 1964, p.763). Prononc.: [paleobɔtanik]. Étymol. et Hist. 1900 (R. Zeiller, Élém. de paléobotanique, Paris). Comp. de paléo-* et de botanique*; cf. l'angl. palaeobotany, de même sens que le fr., att. dep. 1872 (NED). DÉR. Paléobotaniste, paléo-botaniste, subst.Spécialiste de paléobotanique. Les paléo-botanistes (...) voulaient établir le comportement des diverses parties de tissu végétal de départ (E. Schneider,Charbon, 1945, p.275).− [paléobɔtanist]. − 1reattest. 1929 (Le Mercure de France, t.209, p.232); de paléobotanique, d'apr. botaniste*, cf. l'angl. palaeobotanist, de même sens que le fr., att. dep. 1879 (NED). BBG. −Quem. DDL t.21. |