| PALOURDE, subst. fém. [Nom usuel de divers coquillages bivalves comestibles] Synon. bucarde, clovisse.Pêcher pour mon déjeuner de ces excellentes palourdes qui abondent sur les rochers (G. Leroux,Parfum, 1908, p.131).Les Coques ou Palourdes (...) vivent au bord de la mer, à demi enfoncées dans le sable (Coupin,Animaux de nos pays, 1909, p.416).Quand la marée descendait loin, les praires, les coques, les palourdes agrémentaient le repas −mais ce n'était (...) qu'une chair qui ne tenait pas le ventre, une pâtisserie de mer, creuse et frivole (Queffélec,Recteur, 1944, p.100).Prononc. et Orth.: [paluʀd]. Att.ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. [xiiies. palorde, hapax (FEW t.8, p.172a sans réf.)] 1484 palourde (Grant Routier, éd. de Rouen, 1531 cité par Arveiller ds Fr. mod. t.26, p.55). Du lat. pop. *pelorida, empl. comme nomin. de l'acc. de peloris, peloridis, gr. π
ε
λ
ω
ρ
ι
́
ς, -ι
́
δ
ο
ς «huître d'une grosseur énorme», dér. de π
ε
́
λ
ω
ρ «prodige, monstre». Fréq. abs. littér.: 12. |