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PALANQUE, subst. fém.
DÉFENSE. Mur de retranchement, de défense ou d'obstacle, fait de troncs d'arbres, de pieux plantés verticalement et jointivement. Les Autrichiens [de la redoute] tiraient à coup sûr, derrière leurs palanques, par des créneaux percés entre les joints. De derrière chaque arbre, une balle partait (D'Esparbès, Guerre sabots, 1914, p.122).Les escalades plus simples de barrières, de palanques, qui se conjuguent généralement avec des exercices de saut (R. Vuillemin, Éduc. phys., 1941, p.47).
Au plur., ÉQUIT. ,,Obstacle de concours, formé de trois planches superposées, que supportent deux piliers`` (Petiot 1982).
Prononc. et Orth.: [palɑ ̃:k]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1624 Pallanque «lieu clos de palissades» (L. Deshayes de Courmenin, Voyage de Levant [...] fait en l'année 1621, p.68 ds Quem. DDL t.7); 1694 palanque (Ac.). Empr. à l'ital. palanca «id.» (dep. xviies., Montecuccoli), d'abord «pieu de palissade» (dep. xives. d'apr. DEI), de même orig. que palanche*.
DÉR.
Palanquer, verbe trans.,vieilli, défense. Munir de palanques. Après Widdin vient jusqu'à Nicopoli une série de petites places palanquées (Journal des Débats, 7 déc. 1876, p.1, col. 5 ds Littré Suppl. 1877). [palɑ ̃ke], (il) palanque [palɑ ̃:k]. 1reattest. 1836 (Ac. Suppl.: Palanquer [...] Former une fortification en palanque); de palanque, dés. -er.
BBG.Boulan 1934, p.41. _Hope 1971, pp.296-297.