| PAISIBLEMENT, adv. D'une manière paisible. Dans les dernières années, la fatalité semblait prendre possession de la science comme du monde. Elle s'établissait paisiblement dans la philosophie et dans l'histoire (Michelet, Introd. Hist. univ., 1831, p.403).En dépit de sa souffrance, Tartarin souriait et menait paisiblement sa même vie, comme si de rien n'était (A. Daudet, Tartarin de T., 1872, p.40).Du reste je ne pense pas, s'il se fût présenté une tentation, que j'y eusse résisté; mais il ne s'en est pas présenté, et j'ai paisiblement atteint le soir (Gide, Journal, 1916, p.532).Prononc. et Orth.: [pεzibləmɑ
̃], [pe-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1remoitié du xiies. (Psautier Cambridge, 119, 6 ds T.-L.: Je paisiblement parlowe, e il cumbatantes chose). Dér. de paisible*; suff. -ment2*. Fréq. abs. littér.: 671. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 1016, b) 1301; xxes.: a) 819, b) 795. |