| PAGEL, subst. masc. ICHTYOL. Genre de poissons des mers chaudes et tempérées, comprenant plusieurs espèces, qui appartient à l'ordre des Acanthoptérygiens (s.v. acantho-), famille des Sparidés. − Poisson oblong à forte tête, dont la nageoire dorsale porte habituellement douze aiguillons, pêché sur les côtes méditerranéenne et atlantique, généralement consommé sous le nom de daurade. On peut compter au foie trois lobes inégaux (...). Il n'y en a que deux dans le pagre (...), le pagel (...) dont le gauche est beaucoup plus grand que le droit (Cuvier,Anat. comp.,t.4, 1805, p.18). REM. Pageot, subst. masc.,synon.V. girelle ex. Prononc. et Orth.: [paʒ
εl]. Att. ds Ac. 1935. Var. pagelle, subst. fém. ds Littré, Rob., Lar. Lang. fr., Lexis 1975. Catach-Golf. Orth. Lexicogr. 1971, p.208: pajel (ds Littré), pajeau. En outre, formes pageau et pageot ds Littré, et ci-dessous. Étymol. et Hist. 1552 pageaux plur. (Rabelais, Quart Livre, éd. R. Marichal, p.243, 37); 1562 [éd.] pagel (Du Pinet, Hist. du monde, trad. de C. Pline, t.2, p.555). Empr. à l'a. prov. pagel «id.» (1554 [éd.], G. Rondelet, Libri de piscibus marinis, p.144: In Gallia Narbonensi et Hispani pagel [dicitur]; déjà, en 1488, dans un doc. lat. de la ville de Nîmes, cf. Les Preuves de l'Histoire de la ville de Nîmes, p.47, 2ecol. ds Ménard, Hist. de la ville de Nîmes, 1743, t. 4), du lat. pop. *pagellus «id.», dimin. du lat. class. pager ou pagrus, v. pagre. |