| OÏDIUM, subst. masc. BOT. Champignon microscopique parasite de certains végétaux et, en particulier, de la vigne. Oïdium du chêne, du houblon, du rosier. Tel parasite comme l'oïdium qui est sensible aux sels de cuivre (Levadoux,Vigne,1961, p.81).− P. méton. Maladie provoquée par ce champignon, caractérisée par l'apparition d'une poussière blanchâtre sur les feuilles et les fruits. Les maladies qui font peser une menace constante sur l'ensemble du vignoble et qui nécessitent de ce fait une lutte permanente sont avant tout l'oïdium et le mildiou (Levadoux,Vigne,1961p.73). ♦ P. métaph. Il y a des maladies de l'humanité comme il y a des maladies de la terre, un oïdium moral (Goncourt,Ch. Demailly,1860, p.144). REM. Oïdie, subst. fém.,,Fragment unicellulaire de l'extrémité des filaments de certains champignons parasites, qui assure leur multiplication végétative`` (Lend.-Delav. Biol. 1979). Pour Dangeard, ces morceaux de filaments (...) sont des spores (...). Il propose de les nommer oïdies (P. Vuillemin,1897ds L'Année biol., 1899, p.158 ds Quem. DDL t.5). Prononc. et Orth.: [ɔidjɔm]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1825 «champignon très petit parasite de la vigne» (Dict. des sc. nat., t.35, p.452); 2. 1874 «maladie qu'il provoque» (Lar. 19e). Empr. au lat. sc. oïdium, formé du gr. ω
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ν «oeuf» et de la terminaison -idium, v. suff. -ide, prob. d'apr. ovoïde*. |