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OYAT, subst. masc.
BOT. Graminée à longues racines, utilisée pour fixer les dunes du littoral. Synon. élyme* des sables, gourbet, roseau* des sables.Les dunes sont à peu près fixées aujourd'hui par les plantations d'oyats, de joncs marins (La Varende,J. Bart,1957, p.165).L'Oyat (...) qui enfonce dans le sable un chevelu abondant de racines de plusieurs mètres (Bot.,1960, p.1273 [Encyclop. de la Pléiade]).
Rem. Ce terme, en dépit des var. hoyat et hoya ne doit pas être confondu avec son homon. hoya (infra).
REM.
Hoya, subst. masc.Plante tropicale de la famille des Asclépiadacées, arborescente et grimpante, aux feuilles simples, épaisses, aux fleurs groupées en ombelles. La fleur de l'hoya bella a été comparée à une améthyste taillée en étoile, enchâssée dans un chaton radié d'argent mat (Lar. 19e).Les Hoya sont de belles et intéressantes lianes, utiles pour l'ornement des serres et remarquables par l'aspect céracé de leurs fleurs (G. Nicholson, Dict. pratique d'hortic. et de jard.,Paris, éd. Douin, t.2, 1893-94, p.668).
Prononc. et Orth.: [ɔja]. Littré, Rob.: oyat; Lar. Lang. fr.: oyat ou oya. Vieillis: hoyat (Lar. 20e, Quillet 1965 et Van der Meersch, Empreinte dieu, 1936, p.194, et hoya (Raymond 1832, Boiste 1834). Étymol. et Hist. 1415-16 oiak (Compte de 1415-16, Mém. Soc. Acad. de Boulogne-sur-mer, t.VII, p.87 ds Gdf.); 1608 hoyard (d'apr. le Journal officiel du 15 août 1876, p.6411, 3ecol. ds Littré Suppl.); 1810, 14 déc. oyat (Décret, art. 6 ds Littré 1868). Mot pic., d'orig. inconnue.