| * Dans l'article "ORIENTER,, verbe trans." ORIENTER, verbe trans. I. − Empl. trans. A. − [Le suj. désigne une pers.] 1. Qqn oriente qqc. + compl. de direction, au propre ou au fig. a) Disposer, faire construire (une église, une abside) face à l'orient, l'autel tourné vers l'est (vers Jérusalem). Admirable petite église; vitraux illuminés du soleil levant: sagesse de ceux qui orientaient ainsi l'église (Michelet,Journal,1835, p.164).L'église [Saint-Savin], régulièrement orientée, a la forme d'une croix latine (Mérimée,Ét. arts Moy.-Âge,1870, p.66). b) Qqn oriente qqc. (à/vers/de...à) + point cardinal.Déterminer la position de (quelque chose, plus rarement quelqu'un) par rapport aux points cardinaux, ou par rapport au soleil, ou à une direction, à un objet déterminé. Synon. exposer (v. ce mot B 1 a).Orienter une maison, une façade au sud, vers le sud, nord-sud: 1. On orientait les lignes face au soleil levant jusqu'à midi, face au soleil couchant après. Ainsi, pris tout le jour en enfilade par l'astre, couvés de flamme, les épis se vidaient abondamment sous les coups.
Pesquidoux,Livre raison,1925, p.50. − ARCHIT., GÉOGR. Orienter une carte, un plan. Porter les repères cardinaux (souvent matérialisés par une rose des vents ou une simple flèche indiquant le nord); placer en direction du nord géographique. Plan bien orienté, carte mal orientée (Ac. 1798-1878). c) Qqn oriente qqc. vers/dans la direction de qqn/qqc.Disposer, tourner dans telle ou telle direction favorable. Synon. braquer, diriger, pointer, tourner.Je ne faisais ni leur jouissance ni leur douleur, je me flattais de donner seulement l'imperceptible impulsion comme on oriente un tableau vers la lumière ou l'ombre (Bernanos,M. Ouine,1943, p.1558). ♦ Qqn oriente qqc.enez, vous voulez voir MmeProuillot à la caisse de l'Alpinic-Railway? Il orienta la lunette. Le fakir colla son oeil. −Elle est là en effet, dit-il poliment (Queneau,Pierrot,1942, p.48). − MAR. Orienter les vergues, les voiles. Les disposer en fonction du vent, du côté d'où vient le vent. Synon. brasser2(v. ce mot A).Le vent qui tourne, monte ou baisse; les voiles du navire qu'il faut orienter vingt fois par jour (Lamart.,Voy. Orient, t.2, 1835, p.354). ♦ Absol. Le navire oriente bien. Malheureusement le vent saute subitement au S.-E., nous avions à peine orienté pour le recevoir, que déjà il nous manque (Dumont d'Urville, Voy. Pôle Sud, t.5, 1843, p.217). − MATH. [Empl. surtout au part. passé à valeur d'adj. (v. orienté II B)] Donner une orientation à un arc géométrique, à un espace vectoriel. Soient deux bases B et B de E (...). Orienter l'espace vectoriel E, c'est choisir l'une des deux classes d'équivalence de cette relation (Bouvier-GeorgeMath.1979). 2. Qqn oriente qqn + compl. de direction ou de lieu, au propre ou au fig. a) [Le compl. d'obj. désigne une pers., un groupe ou une chose en mouvement ou, p. méton., le mouvement lui-même] Qqn oriente qqn/qqc. vers qqn/qqc.Diriger vers tel point. Le commandant de la 9e armée orienta le 10ecorps à l'ouest de Champaubert entre le Petit-Morin et Fromentières (Joffre,Mém., t.1, 1931, p.416).Jacques orienta leur marche vers le banc le plus éclairé. Elle se laissa conduire; et elle s'assit d'elle-même (Martin du G.,Thib., Été 14, 1936, p.316). − Plus rare. Orienter sur.Amener à penser à (quelqu'un). Papa, que j'ai orienté sur ma tante Coeur, exprime les jours suivants des velléités de m'emmener chez elle en visite (Colette,Cl. Paris,1901, p.33). b) [Le compl. d'obj. désigne une pers. égarée ou connaissant mal les lieux] Qqn oriente qqn.Indiquer la direction à prendre; remettre sur le bon chemin. Synon. aiguiller (fam.), conduire, diriger, guider.Orienter un étranger. L'éveil donné [par les chiens], c'était la venue assurée d'un portier (...) capable de les orienter [les deux cavaliers] (...), de les lancer enfin sur la piste cherchée (Courteline,Train 8 h 47,1888, ii, 3, p.122): 2. Lorsqu'on se trouvait dans n'importe quelle autre pièce il devenait impossible de la situer et, lorsqu'on y pénétrait, de se rendre compte de sa position par rapport aux autres pièces. À peine était-on orienté par un vague bruit de vaisselle provenant des cuisines.
Cocteau,Enfants,1929, p.136. c) Au fig. Engager dans telle ou telle direction.
α) Qqn oriente qqn vers/du côté de qqc.Aider dans le choix de telle ou telle voie. Synon. guider.Orienter un jeune vers les Lettres, les Sciences. Jacqueline, inspiratrice (...) qui l'aide [son époux] à mûrir ses vastes plans; qui souvent, l'oriente, avec un merveilleux instinct féminin, du côté où le destin l'appelle (Arnoux,Crimes innoc.,1952, p.150): 3. Religieux, il tend à dogmatiser avec raideur et fanatisme: on l'orientera vers les aspects mystiques, historiques et psychologiques de sa foi. Intellectuel, il se donne intrépidement à l'esprit de système: on le détournera des techniques abstraites (...), on l'orientera vers les sciences expérimentales, l'histoire, la culture littéraire ou artistique.
Mounier,Traité caract.,1946, p.371. ♦ [P. méton. du compl. d'obj.: orienter qqn dans ses études M orienter les études de qqn] À table, ils m'interrogeaient souvent sur le livre que j'avais en train; nous en discutions ensemble; (...) ils orientaient mes choix, ils m'indiquaient des titres (Martin du G., Souv. autobiogr.,1955, p.xlvi). ♦ Avoir été bien, mal orienté. Les ministres avoueront-ils qu'ils sont mal renseignés, mal orientés? (Jaurès,Guêpier marocain,1914, p.366).
β) Qqn oriente qqn (dans/sur qqc.).Diriger par des conseils ou des instructions. Dans le but d'orienter les trois armées de gauche sur la manoeuvre à réaliser (...) je leur adressai (...) une instruction particulière (Joffre,Mém., t.1, 1931, p.411).Tant de qualités et de mérites lui permirent d'être, pour sa génération médicale, un directeur de conscience averti et d'orienter les jeunes dans les voies sûres d'une méthode éprouvée (Bariéty, Coury,Hist. méd.,1963, p.617): 4. ... parler. Vinet savait bien que c'était ça l'important pour son interlocuteur mais en même temps il aurait voulu lui donner des conseils, l'orienter. Il sentait un peu trop le dérisoire des propositions à faire.
Aragon,Beaux quart.,1936, p.120.
γ) Qqn oriente qqn/qqc.Influencer par une propagande. Orienter l'opinion. Des hommes (...) qui s'appliqueraient à orienter l'enseignement surtout, la presse et l'opinion ensuite (Camus,Actuelles I,1948, p.174).J'allais être influencée, remaniée, orientée par Anne. Je n'en souffrirais même pas: elle agirait par l'intelligence, l'ironie, la douceur (Sagan,Bonjour tristesse,1954, p.78).
δ) SC. DE L'ÉDUC., PSYCHOL. APPL. Aider (un jeune, un adulte) à s'engager dans une voie (études, carrière); lui faire passer des tests d'orientation. Je n'aime pas beaucoup qu'on parle d'orienter les élèves, cela me chagrine. On oriente un goniomètre-boussole, pas une personne. On l'aide à s'orienter (Recteur Antoineds Le Figaro littéraire,29 mai 1967, p.16 ds Foulq. 1971). B. − [Le suj. désigne une chose] 1. Qqc. oriente qqn (ou p. méton. un aspect de sa personnalité) vers/dans qqc.Influencer dans telle voie, guider dans (le choix de) telle activité précise. L'idée étonnante et neuve qui oriente Descartes en ses recherches (Alain,Propos,1927, p.699): 5. Associées maintenant au souvenir de mon amour, les particularités physiques et sociales d'Albertine, malgré lesquelles je l'avais aimée, orientaient au contraire mon désir vers ce qu'il eût autrefois le moins naturellement choisi: des brunes de la petite bourgeoisie.
Proust,Fugit.,1922, p.553. − [Sans compl. second] Donner une direction à: 6. ... c'est dès l'enfance que sa direction définitive est imprimée à l'axe du moi. Les psychologues contemporains s'accordent généralement à penser que les toutes premières influences subies orientent toute l'existence.
Mounier,Traité caract.,1946, p.537. 2. Qqc. oriente qqc. (du côté de..., dans (tel sens)).Faire prendre telle direction à (au propre ou au fig.). La limaille d'acier orientée sur une feuille par un aimant invisible (Gracq,Argol,1938, p.121).La police poursuit son enquête, mais n'a trouvé jusqu'ici aucun indice susceptible d'orienter les recherches (Le Figaro,19-20 janv. 1952, p.2, col.6). II. − Empl. pronom. A. − Empl. pronom. réfl. [Le suj. désigne une pers.] 1. S'orienter[Non suivi d'un compl. de direction; souvent suivi d'un compl. de moyen] a)
α) Vx. Se tourner vers l'est. Je le vis, ce brave Blanquet [un âne], une bouchée d'herbe tremblant au coin de ses lèvres, s'interrompre de son repas, s'orienter comme un musulman et flairer dans le vent, l'oeil humide, quelque lointaine odeur d'amande amère ou de romarin (Arène,J. des Figues,1870, p.67).
β) P. ext. Repérer sa position par rapport aux points cardinaux; déterminer la direction que l'on doit prendre. S'orienter à la boussole, d'après le soleil, par/sur les étoiles: 7. Hitler et sa manie des autostrades avaient profondément modifié la physionomie routière de l'Hunsrück. Faute de boussole, il fallut donc nous orienter au soleil et nous fier pour le reste à notre étoile...
Ambrière,Gdes vac.,1946, p.77. b) Repérer sa position par rapport à une direction déterminée à l'aide de repères avoisinants; trouver la direction à suivre. Synon. se reconnaître, se repérer, se retrouver.S'orienter à tâtons, la nuit, dans le brouillard; chercher à s'orienter: 8. Juliette Ezzelin se rappelait une rue qu'elle ne pouvait plus situer exactement (...). Elle avait d'ordinaire une bonne mémoire des lieux, qui se réveillait quand elle était sur place, et lui permettait de s'orienter avec une sûreté inconsciente.
Romains,Hommes bonne vol.,1932, p.70. c) Au fig. Trouver une ligne de conduite, de pensée. Synon. se reconnaître, s'y retrouver: 9. Je ne savais m'orienter dans mon désordre, à quoi me prendre pour y planter mon commencement et développer les vagues pensées que le tumulte des images et des souvenirs (...) éveillaient, ruinaient en moi devant mon dessein.
Valéry,Variété II,1929, p.228. 2. S'orienter + compl. de direction, le plus souvent vers qqn/qqc. (au propre ou au fig.) a) Se tourner dans une direction donnée. Les musulmans s'orientent vers La Mecque pour la prière. Au lieu de partir au hasard de ces champs (...), elle s'orienta vivement vers le sud et explora Farfaille (Bosco,Mas Théot.,1945, p.54). b) P. anal. [Le suj. désigne certaines plantes comme le tournesol ou certains objets aimantés] Elle ne cessait de tenir ses regards tournés dans la direction de mon père, comme l'héliotrope s'oriente vers le soleil (Montesquiou,Mém., t.1, 1921, p.217).Fins filaments de fer qui s'orienteraient perpendiculairement au champ par relaxation ferromagnétique (Schatzman,Astrophys.,1963, p.120). c) Au fig. Qqn s'oriente vers qqc.Prendre pour option telle activité, telle pensée, s'engager par choix dans telle voie. S'orienter vers des études médicales, vers l'enseignement, vers la recherche. Rousseau, à la fin de sa vie, s'éloigne de plus en plus des voies chrétiennes et s'orienterait plutôt vers la sagesse bouddhique (Mauriac,Trois gds hommes dev. Dieu,1947, p.110). − [Sans compl. second] V. supra I A 2 δ ex. − Rare. S'orienter à + inf.C'était charmant de voir cette grand'mère et cette fille (...) mûrir ce modeste bonheur et s'orienter, sans le savoir, à reconstruire dans Metz une cellule française (Barrès,C. Baudoche,1909, p.28).S'orienter sur.Il suffit que loge quelque part une vocation (...) pour qu'il [le nez du maître] la flaire, qu'il s'oriente sur elle (...), pour qu'il la découvre (Arnoux,Zulma,1960, p.100). B. − Empl. pronom. passif. [Le suj. désigne une chose] Qqc. s'oriente vers/dans/du côté de/sur qqc.Prendre telle direction. Synon. se porter sur.La conversation s'oriente sur le roman, le romancier, les dons d'observation (Martin du G.,Notes Gide,1951, p.1366). Prononc. et Orth.: [ɔ
ʀjɑ
̃te], (il) oriente [ɔ
ʀjɑ
̃:t]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1485 bien orienté «(lieu) qui a une bonne disposition par rapport au soleil» (Myst. du V. Testament, éd. J. de Rothschild, 7925), b) 1690 trans. «disposer une chose par rapport aux points cardinaux, à une direction, un objet déterminé» (Fur.); c) 1903 pronom. «se tourner dans une direction déterminée» (Loti, Inde sans Anglais, p.325); 2. a) 1680 orienter une carte, un plan «porter (sur une carte, un plan) les repères des points cardinaux» (Rich.); b) 1690 «disposer (une carte, un plan) de telle façon qu'il y ait coïncidence entre le nord indiqué sur la carte ou le plan et le nord géographique réel» (Fur.); c) 1691 orienter les voiles (Ozanam, p.248); d) 1899 droite orientée (Gde Encyclop. t.24, p.43b, s.v. moment); 3. a) 1694 pronom. «déterminer la position que l'on occupe par rapport aux points cardinaux, à des repères» (La Bruyère, Caractères ds OEuvres, éd. G. Servois, t.2, 1922, p.130); b) 1862 trans. «indiquer (à qqn) la direction à prendre» (Sainte-Beuve, Nouv. lundis, t.4, p.59); 4. a) 1893 «suggérer une direction d'activité, imprimer un certain cours» (Blondel, Action, p.218); b) α) 1903 fig. (Nouv. Lar. ill.: orienter un enfant vers les mathématiques);
β) 1938 orienter un élève (R. Gal ds Esprit, 1ernov., p.269); c) 1922 pronom. «diriger son activité vers» (Proust, Sodome, p.689); d) 1959 orienté péj. «qui a une certaine tendance doctrinale» (De Gaulle, Mém. guerre, p.89). Dér. de orient*; dés. -er. Fréq. abs. littér.: 651. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 178, b) 285; xxes.: a) 876, b) 1935. DÉR. 1. Orientable, adj.a)
α) Que l'on peut orienter, tourner à volonté dans telle ou telle direction. Anton. fixe.Lampe, phare, projecteur, ventilateur orientable; store à lames orientables. Support à gouttière inclinable et orientable (Catal. instrum. lab. (Prolabo), 1932, p.178).Une potence orientable pouvant suivre d'étage à étage la montée de la construction (Arts et litt.,1935, p.20-5).
β) P. anal., rare. Qui peut être orienté, dirigé. Ce que la civilisation chrétienne abandonne n'est pas telle de ses valeurs, c'est plus qu'une foi: c'est l'homme orienté vers l'Être, qui va remplacer l'homme orientable par des idées, par des actions: la Valeur ordonnatrice se brise en valeurs (Malraux,Voix sil., 1951, p.479).b) Math. [Correspond à orienter I A 1 c, orientation A 1 a, orienté II B] Surface orientable. La sphère est orientable; le ruban de Möbius n'est pas orientable (Bouvier-GeorgeMath.1979).− [ɔ
ʀjɑ
̃tabl̥]. − 1reattest. 1918 (J. Lycett, Dict. techn. d'aviation, Paris, p.80: béquille arrière orientable); de orienter, suff. -able*. 2. Orientement, subst. masc.a)
α) Archit. Action d'orienter un édifice. Synon. orientation (d'un édifice). (Dict. xixeet xxes.).
β) Topogr. ,,Direction, sur le sol ou sur une carte, définie par l'angle qu'elle fait avec une direction de référence choisie conventionnellement, par exemple nord astronomique, ou géographique, ou magnétique (...)`` (Métro 1975). Dans les pays de langue française, les orientements sont mesurés dans le sens des aiguilles d'une montre (Métro 1975).b) Mar. Résultat de l'action d'orienter les vergues, la voilure. Le vaisseau volait comme une hirondelle, grâce à l'orientement de ses voiles (Balzac,La Femme de trente ans,p.815 ds Rheims 1969).− [ɔ
ʀjɑ
̃tmɑ
̃]. −1resattest. a) 1831 orientement [des] voiles (Balzac, Le Capitaine parisien ds La Revue de Paris, t.22, p.286), b) 1840 «action d'orienter un bâtiment» (Ac. Compl.); de orienter, suff. -ment1*. 3. Orienteur, -euse, subst.a) Subst. masc.
α) Géod. Appareil servant à déterminer l'orientation d'un lieu (d'apr. Rob., Lar. Lang. fr., Lexis 1975).
β) Métrol., vx. ,,Appareil destiné à former le midi vrai pour chaque jour de l'année`` (Chesn. t.2 1858; dict. xixeet xxes.). Empl. adj. Appareil orienteur (Rob., Lar. Lang. fr.).
γ) Défense. Synon. de jalonneur (dér. s.v. jalonner).Empl. subst. comp. Orienteur-marqueur (Général Perrot, Vocab. milit. ds Banque Mots 1972 no4, p.205). b) Subst. (plus rare au fém.), sc. de l'éduc., psychol. appl. Orienteur (pédagogique, scolaire, professionnel). Spécialiste de l'orientation, dont la profession est, en collaboration avec le psychologue scolaire (et la famille, l'école, le médecin, les relations et l'intéressé lui-même), d'orienter un jeune, un adulte vers des études, une carrière. Synon. plus usuel conseiller d'orientation (scolaire et professionnelle) (v. conseiller I A 2 b).La C.M.P. [Commission médico-pédagogique] devra s'adjoindre un orienteur professionnel lorsqu'elle examinera des enfants ayant atteint 14 ans (Encyclop. éduc.,1960, p.199).Aux côtés des parents, les éducateurs et les orienteurs peuvent jouer un rôle capital (...) sonder l'individu, (...) établir la carte de ses aptitudes, (...) le dégager de la routine et des préjugés de son milieu d'origine. L'orienteur peut attirer l'attention de son pupille sur le caractère irréversible de certaines «décisions-filtres» (Traité sociol.,1967, p.503).Considéré comme terme impropre (v.Éduc. 1979, s.v. conseiller d'orientation).− [ɔ
ʀjɑ
̃toe:ʀ], fém. [-ø:z]. − 1resattest. a) 1832 «appareil servant à déterminer l'orientation d'un lieu» (Raymond), b) 1938 «conseiller d'orientation scolaire et professionnelle» (R. Gal ds Esprit, 1ernov., p.269), c) 1944 «officier chargé de diriger les mouvements d'une troupe» (Revue d'Alger, t.1, no3, p.8); de orienter, suff. -eur2*. |