| ORIBUS, subst. masc. Vx et région. (Ouest de la France, pays de la Loire). Chandelle de résine que l'on plaçait autrefois sous le manteau de la cheminée. Autrefois, on avait les oribus, les longues chandelles de résine que l'épicier vendait en paquets (...). On les serrait dans la fente d'une baguette qu'on enfonçait entre deux briques, sous la hotte de la cheminée; et la mèche de ficelle pétillait, postillonnait des gouttelettes chaudes, et sa chanson vous tenait compagnie (Genevoix,Raboliot,1925, p.140).Prononc.: [ɔ
ʀibys]. Étymol. et Hist. 1829 (Balzac, Chouans, p.333). Orig. inc. Le rapport avec poudre d'oribus (1465-92 pourette d'oribus «remède sans valeur», [Jean Molinet] Mystère de S. Quentin, éd. H. Chatelain, 3360; 1532 pouldre d'oribus «id.», Rabelais, Pantagruel, éd. V.-L. Saulnier, prologue, p.5, 36) est incertain. Ce dernier se rattache peut-être à aurum «or» (FEW t.23, p.50b). Bbg. Sain. Sources t.2 1972 [1925] p.359; t.3 1972 [1930] p.109. |