| ONDIN, -INE, subst. [Dans la myth. germ.] Génie des eaux. Souvent c'est aux voix que Weber confie le soin d'exprimer les forces de la nature: la barcarolle des ondines est d'une intense poésie (Dumesnil, Hist. théâtre lyr., 1953, p.119).Les salamandres habitent la région du feu; les sylphes, le vague de l'air; les gnomes, l'intérieur de la terre; et les ondins ou nymphes, le fond des eaux. Ces êtres sont composés des plus pures parties des éléments qu'ils habitent (Caron, Hutin, Alchimistes, 1959, p.44).Prononc. et Orth.: [ɔ
̃dε
̃], fém. [-in]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. I. 1569 Ondine (Ronsard, Le Septiesme Livre des Poemes, Hylas, 276, éd. P. Laumonier, 15, p.246: Pres de la Nymphe au plus profond des ondes Estoit Antrine aux belles tresses blondes, Et Azuine aux tetins descouvers, Verdine, Ondine...). II.1699-1700 Ondin (Mél. d'hist. et de litt. recueillis pa M. de Vigneul-Marville d'apr. Trév. 1732). Dér. de onde*; I suff. -ine*, II suff. -in*. Fréq. abs. littér.: 83. |