| OFFUSCATION, subst. fém. Action d'offusquer; résultat de cette action. A. − [Correspond à offusquer A 1 a] ASTRON., rare. Je serais riche (...) Je pourrais continuer mes calculs sur l'offuscation solaire (Hugo,Homme qui rit, t.1, 1869, p.163). B. − [Correspond à offusquer A 2 b] Synon. rare offusquement.Il existe comme une sorte d'offuscation par l'excès de santé, qui ferme le coeur à la condition humaine et au souci d'autrui (Mounier,Traité caract., 1946, p.260). Prononc. et Orth.: [ɔfyskasjɔ
̃]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. xves. [ms.] sens indéterminé (trad. de la Chirurgie de Bruno de Longoburgo, ms. de Salis, fo35a ds Gdf.); 1430 «affaiblissement de la vue» (Chroniques et histoires saintes et profanes, ms. Arsenal, 3515, fo31 ro, ibid.); 2. 1565 [éd.] «action de cacher» (Amyot, Vies, ibid.: l'offuscation de la lumiere du soleil); 3. 1865 astron. (Cr. hebdomadaires des séances de l'Ac. des Sc., t.60, p.649, cf. Littré). Empr. au b. lat. offuscatio «action d'obscurcir (au fig.), de rabaisser», v. Blaise Lat. chrét.; Nov. gloss. |