| OFFICIEUSEMENT, adv. D'une manière officieuse. A. − [Correspond à officieux I A] Vieilli et littér. Il s'est offert à moi fort officieusement. Il l'a accompagné officieusement chez son juge (Ac. 1798-1878). Il m'a donné officieusement avis de la vente de Techener, ce qui est le procédé d'un véritable savant (Nerval,Filles feu, Angélique, 1854, p.1). B. − [Correspond à officieux I B 1] Il ne connaît encore sa nomination qu'officieusement (Ac.1935).Marguerite apportait au romancier d'heureuses nouvelles; son élection ne faisait plus un pli; l'avant-veille, le cardinal André l'avait officieusement avertie; le candidat n'aurait même plus à recommencer ses visites (Gide,Caves, 1914, p.860).V. fragile C 2 b ex. de Martin du Gard. Prononc. et Orth.: [ɔfisjøzmɑ
̃]. Att. ds Ac. dep 1694. Étymol. et Hist. 1. 1555 «d'une manière obligeante» (Damhoudere, Prat. des caus. crimin., ép. ds Gdf. Compl.); 2. 1843 opposé à officiellement (Balzac, Lettres Étr., t.2, p.210). Dér. de officieu.*; suff. -ment2*. Fréq. abs. littér.: 25. |