| OENOTHÈRE, subst. fém. BOT. Plante herbacée de la famille des Onagracées (dér. s.v. onagre2) ou OEnothéracées (infra dér.), de l'ordre des Myrtales (s.v. -ales2), dont les feuilles, les jeunes pousses et les racines sont comestibles. L'oenothère pyramidale, haute de sept à huit pieds, à feuilles oblongues dentelées d'un vert noir, a d'autres moeurs et une autre destinée: sa fleur jaune commence à s'entr'ouvrir le soir (Chateaubr.,Mém.,t.1, 1848, p.329).Prononc.: [enɔtε:ʀ], [ø-]. Littré note [ø-]. Martinet-Walter 1973: [e-], [ø-] (6/6). Étymol. et Hist. 1777 oenothera lat. bot. (Encyclop. Suppl. t.4); 1811 oenothère (Bon jardinier pour 1811 ds Roll. Flore t.6, p.5). Empr. au lat. sc. oenothera, att. sous la forme onothera dep. 1532 (Guinter, ibid.) lui-même empr. au gr. ο
ι
̓
ν
ο
θ
η
́
ρ
α
ς «plante dont la racine a une saveur vineuse», comp. de ο
ι
̃
ν
ο
ς «vin» et de -θ
η
ρ
α
ς «ce qui attrape, attire», de θ
η
ρ
α
́
ω «poursuivre, chercher à saisir». DÉR. OEnothéracées, subst. fém. plur.,synon. de Onagracées.− [enɔteʀase]. − 1reattest. 1850 (Hoefer); dér. sav. de oenothère, suff. -acées*. |