| OEILLETTE, subst. fém. BOT. Variété de pavot somnifère cultivée pour ses graines dont on extrait une huile à usage comestible et industriel. De nos jours, on assiste à certaines disparitions: le seigle, le sarrasin, le maïs, reculent de plus en plus devant le blé; l'oeillette, le colza, la navette, diminuent chaque année, car l'huile d'arachide prend une importance toujours croissante (R. Lalanne, Alim. hum., 1942, p.28).♦ Huile d'oeillette. L'huile d'oeillette sert à broyer les couleurs claires: blancs, bleus, violets (Arts et litt., 1935, p.30-4). Prononc. et Orth.: [oejεt]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1310-40 «variété de pavot» olïette (Jean de Condé, Dits et Contes, I, 163 ds T.-L.) −1552 (Est.); 1732 euillette (Liger, Nouv. maison rustique, I, 673); 1765 oeillette (Encyclop. t.12, s.v. pavot); 2. 1828 «huile comestible extraite des graines de ce pavot» (Mozin-Biber t.2). Dér. de l'a. fr. olie, v. huile; suff. -ette (-et*); devenu oeillette sous l'infl. de oeil* et de oeillet*. Bbg. Hasselrot 20es. 1972, p.10. |