| OCCIPUT, subst. masc. A. − ANAT. HUM. Partie postérieure et inférieure de la tête faisant suite à la nuque. Occiput aplati, bombé, proéminent, vertical; coup sur, blessure à l'occiput. Une sorte de clown, à l'occiput en pain de sucre (Huysmans,Art mod., 1883, p.299).Sa tête pesait, vertigineuse. Quelque chose en picotait l'intérieur, du côté des tempes et à l'occiput, sensation coutumière à ses insomnies (Malègue,Augustin, t.1, 1933, p.343).V. enfançon ex. de Bertrand: . Elle se levait, massive, la tête auréolée par sa coiffe paysanne plaquée derrière sur l'occiput, ronde et blanche comme fromage frais. −Allons, les hommes! C'est temps de venir à la soupe.
Genevoix,Raboliot, 1925, p.131. B. − ANAT. ANIM. ,,Partie postérieure de l'épicrâne, entre le vertex et le cou (...). Chez les Diptères, partie postérieure de la tête`` (Séguy 1967). Dans le cochon, la tubérosité occipitale est large (...). Le rhinocéros a l'occiput plus oblique (Cuvier,Anat. comp., t.1, 1805, p.228).L'oeil rond d'un kakatoès à qui on gratte l'occiput (Courteline,Linottes, 1912, i, p.16). Prononc. et Orth.: [ɔksipyt]; Land. 1834, Passy 1914 (var.) [-py]. Att. ds Ac. dep. 1762 Étymol. et Hist. 1372 (J. Corbichon, Propriété des choses, V, 4, ms. B.N. fr. 22533, fo49c ds Gdf. Compl.). Lat. occiput, de même sens que le fr., dér. de caput «tête». Fréq. abs. littér.: 105. |