| OCARINA, subst. masc. Instrument à vent de musique populaire, de taille variable et de forme ovoïde, percé d'une double série de quatre trous, et réalisé en terre cuite, métal moulé ou matière plastique. Air d'ocarina; apprendre l'ocarina. L'ocarina (...) est un instrument de la classe II [type flageolet ou sifflet vulgaire] quant à l'embouchure; mais le résonateur est une cavité close percée de trous qu'on débouche (Bouasse, Instrum. à vent, 1930, p.23).Il leur apprenait, en leur jouant de la flûte ou de l'ocarina, à chanter des petits airs de son pays (T'Serstevens, Itinér. esp., 1963, p.329).Rem. Nouv. Lar. ill. et Lar. 20eprésentent ocarina comme un subst. fém. Plus nuancé, Lar. 19eSuppl. 1890 lui attribuait le genre masc. mais précisait qu'il se rencontre quelquefois au féminin. Prononc. et Orth.: [ɔkaʀina]. Att. ds Ac. 1935. Giraudoux, Siegfried et Lim., 1922, p.88: -k-. Étymol. et Hist. 1877 (Brevet d'invention ds Quem. DDL t.10); 1887 (Laforgue, Mor. légend., p.240). Nom ital. d'un instrument de mus. inventé par G. Donati en 1867, dér. p. plaisant. de oca «oie» (v. ce mot) en raison de l'aspect de cet instrument dont l'embouchure ressemble à un bec d'oie (v. DEI). Fréq. abs. littér.: 13. Bbg. Hope 1971, p.448. _Zolli (P.). St. fr. 1970, t.14, p.596. |