| OBSOLESCENCE, subst. fém. Évolution tendant à rendre (quelque chose) périmé. Les notions de société primitive et d'archaïsme sont maintenant frappées d'obsolescence (Traité sociol.,1968, p.446).− ÉCON. Diminution de la valeur d'usage d'un bien de production due non à l'usure matérielle, mais au progrès technique ou à l'apparition de produits nouveaux. Au cours de la période étudiée, la différence entre ventes courantes et achats courants représente la valeur ajoutée brute, qui ne tient pas compte du coût des biens d'équipement, de leur usure, de leur obsolescence, et finalement de leur remplacement (Univ. écon. et soc.,1960, p.24-11). Prononc.: [ɔpsɔlεsɑ
̃:s], [-le-]. Étymol. et Hist. 1955 (R. Barre, Écon. pol., Paris, P.U.F., t.1, p.141 ds Quem. DDL t.27). Empr. à l'angl. obsolescence att. dep. 1828 (NED) et formé sur le part. prés. du lat. obsolescere (v. obsolète). DÉR. Obsolescent, -ente, adj.Qui tend à devenir périmé. Une innovation intervenant dans les techniques de production permet de substituer, à partir d'une certaine date, un procédé de production nouveau par rapport à celui qui était antérieurement utilisé. Si cette substitution doit entraîner de forts remaniements dans les équipements (...), tout retard dans son exécution tend à prolonger l'usage des équipements devenus obsolescents (Univ. écon. et soc.,1960, p.26-2).− [ɔpsɔlεsɑ
̃], [-le-], fém. [-ɑ
̃:t]. − 1reattest. 1960 id.; reformé sur obsolescence, peut-être d'apr. l'angl. obsolescent (1755 ds NED, du lat. obsolescens, -tis, part. prés. de obsolescere, v.obsolète). |