| OBSCURATION, subst. fém. A. − ASTRON. Obscurcissement provoqué par une éclipse. (Dict. xixeet xxes.). − P. métaph. Mes dispositions intérieures (...) sont toujours tristes et mes facultés intellectuelles toujours embarrassées, tantôt précipitées, tantôt extrêmement lentes et comme voilées d'un nuage. Il y a certainement une cause organique de ces dispositions constantes à la tristesse, et de cette obscuration intellectuelle (Maine de Biran,Journal,1818, p.125). B. − MÉD. Action de priver (complètement ou partiellement) l'oeil de lumière. [Babinski] a montré le rôle de l'obscuration dans l'interprétation correcte de la recherche du réflexe à la lumière (Ce que la Fr. a apporté à la méd., 1946, p.262). Prononc. et Orth.: [ɔpskyʀasjɑ
̃]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 2emoitié du xiiies. astron. «occultation d'un astre» (Introd. d'astron., Rich. 1353, fo33b ds Gdf.); 2. 1680 «obscurcissement» (Compte rendu ds Journal des savants, 19 août ds Fr. mod.. t.23, p.223). 1 empr. au lat. obscuratio «obscurcissement, obscurité; éclipse du soleil»; 2 dér. de obscur*; suff. -(a)tion*. |