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OBLONG, -ONGUE, adj.
Qui est plus long que large. Synon. allongé.OEuf, visage oblong; enveloppe, figure, maison, tête oblongue; forme oblongue d'une chose; glands, yeux oblongs. L'arrière-train de la voiture était bas et oblong comme une cercueil (Schwob, Monelle, 1894, p.93).L'usage des pavés oblongs dont l'une des dimensions horizontales est plus grande que l'autre est à peu près général (Bourde, Trav. publ., 1929, p.66):
. ... la première des constructions nautiques fut sans doute le radeau, manoeuvré à la gaffe, à la rame, à la voile. On tarda peu à lui préférer une coque creuse et allongée. Ce fut évidemment par un préjugé séduisant, fondé sur le désir d'approcher de la nature vivante, dans l'imitation de la forme généralement oblongue ou ovoïde, que nous trouvons au corps du poisson, et au palmipède. Maizière, Nouv. archit. nav., 1853, p.2.
− En partic., IMPRIM. Format oblong. Synon. format à l'italienne.Album, livre oblong. La pierre blanche où elle lut l'inscription tumulaire lui causa le plus violent éblouissement en s'ouvrant comme la couverture oblongue d'un album (Balzac, U. Mirouët, 1841, p.248).
REM.
Oblonguement, adv.D'une façon oblongue. [Des] galets venus de l'Alpe où ils formaient des blocs rocheux, que leur course a polis oblonguement (Arnoux, Rhône, 1944, p.33).
Prononc. et Orth.: [ɔblɔ ̃], fém. [-ɔ ̃:g]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1520 «qui est plus long que large» (Le Guidon en françoys, 2616, éd. 1534 ds Rom. Forsch. t.32, p.112); 1762 «format (d'un livre) qui a moins de hauteur que de largeur» (Ac.). Empr. au lat. oblongus «allongé, oblong». Fréq. abs. littér.: 181. Bbg. Archit. 1972, p.24.