| NÉVRILÈME, NÉVRILEMME, subst. masc. ANAT., vieilli. Tissu conjonctif entourant chaque nerf ainsi que les vaisseaux nutritifs de celui-ci. Les nerfs reçoivent beaucoup de sang qui est transmis à leur substance par les vaisseaux du névrilème, comme le sang du cerveau lui arrive par les vaisseaux que la pie-mère lui fournit (Cuvier, Anat. comp., t.2, 1805, p.101).À ce niveau, elle [la gaine durale] se confond insensiblement avec le névrilemme du nerf mixte (G. Gérard, Anat. hum., 1912, p.378).Prononc.: [nevʀilεm]. Étymol. et Hist. 1801 (Bichat, Anat. gén., p.137). Formé du gr. ν
ε
υ
ρ
ο
ν «nerf» (v. neuro-, névro-), d'un élém. -ilème, gr. ε
ι
λ
η
μ
α «enroulement, chose enroulée» d'où «enveloppe» (de ε
ι
̓
λ
ε
́
ω «j'enveloppe»); le mot a été d'abord forgé en lat. sc. par le médecin all. J.-C. Reil dans son ouvrage De structura nervorum, Halle, 1796 (cf. Encyclop. méthod. Méd., s.v. névrilème). |