| NÉGRILLON, -ONNE, subst. Enfant de race noire. Elle marche (...) et ce sont douze négrillons, six de chaque côté, tous crêpus et vêtus de cotillons plissés, qui portent la longue queue de sa robe traînante (Flaub., Tentation, 1849, p.387).Des négrillons tout à fait diaboliques dans des gandouras de soie verte piétinaient peureusement la neige (Lorrain, Sens. et souv., 1895, p.254).Tout près de la grande case des douanes, accroupie au pied d'un manguier, une négrillonne gémissait (Mille, Barnavaux, 1908, p.203).− P.anal. et p.plaisant. Enfant très brun de peau. (Dict. xixeet xxes.). Prononc. et Orth.: [negʀijɔ
̃], fém. [-jɔn]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1714 «petit nègre» (Ordonnance du 8 oct. ds Moreau de Saint-Méry, Loix et Constitutions des colonies françoises de l'Amérique sous le vent, t.2, 1785, p.433); 2. 1874 «personne d'un teint très brun» (Lar. 19e). Dér. de nègre*; suff. -illon (de -ille* et -on1*). Fréq. abs. littér.: 61. |