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NUL, NULLE, adj. et pron.
I. − Adjectif
A. − Adj. indéf. (Ne) ... nul(l)e + subst.[Accompagnant un subst. en position suj. ou en position compl.; marque une exclusion totale] Pas un. Synon. aucun.
Rem. Littér. sauf dans nulle part (infra)
1. [Dans une phrase où le verbe est précédé de ne]
a) Vx. [En emploi avec un subst. au plur.] Elle adorait son père, et quand il la bénissait en déposant un baiser sur son front incliné, nuls êtres au monde n'étaient plus heureux qu'eux (Brillat-Sav., Physiol. goût, 1825, p.298).Les demeures de l'âme immortelle luiront, Et nuls dieux ennemis ne les disperseront (Leconte de Lisle, Poèmes barb., 1878, p.126).
b) Au sing. Voyant qu'elle [la vie] ne contenoit nul bien pour compenser ses douleurs, je l'ai seulement tolérée comme un fardeau nécessaire (Senancour, Rêveries, 1799, p.3).Nulle force au monde n'eût empêché les spectateurs de se tourner vers la victime, pour voir si le coup avait porté (Bernanos, Imposture, 1927, p.408).Nul moment, nul incident de cette formidable et neuve expérience, monsieur, qui n'excite vos réflexions (Valéry, Variété IV, 1938, p.75):
1. ... quelques aigles planaient dans le ciel bleu, on eût dit que jamais nul bruit, nul chant, nulle clameur de guerre, nulles fanfares de fêtes n'avaient troublé ce lieu paisible qui semble endormi d'un sommeil plein de sourires... Du Camp, Nil, 1854, p.78.
SYNT. N'avoir nul(le) besoin, crainte, envie (de qqc.); n'avoir nul(le) aptitude, autorité, avantage, devoir, excuse (pour qqc.).
Rem. S'emploie auj. encore au plur. avec des subst. comme dans l'ex. no1 qui n'ont pas de sing. ou qui ont un sens partic. au plur.: nulles funérailles, nuls frais. Il ne me rapporterait nuls gages que je n'en voudrais point d'autre! (Claudel, Soul., 1944, 1repart., 1rejournée, 8, p.973).
c) [Suivi de autre] Depuis nul autre instant de bonheur n'a pu diminuer le charme du souvenir que j'en conserve! (Genlis, Chev. Cygne, t.2, 1795, p.243).
d) Ne... nul autre (que). [Autre étant un adj., un pron. ou un nom. désignant une pers. ou une chose] Il y a plus: nul autre que le président, à cette époque, n'a le droit de parler (Fustel de Coul., Cité antique, 1864, p.319).Comme moi, mieux que moi, tu le sais bien, nul autre homme que toi n'existe, n'existera jamais pour elle (Vogüé, Morts, 1899, p.398).Il chercha une arme. Nulle autre qu'un fort couteau à deux lames (Rolland, J.-Chr., Révolte, 1907, p.626):
2. ... ils sont la certitude en personne que nul autre qu'eux-mêmes ne saurait concevoir ni ce qu'ils exigent de leur être ni ce qu'ils espèrent de leur démon. Valéry, Variété III, 1936, p.10.
Rem. Nul s'accorde avec le subst. que remplace autre ou peut rester invar. [Les hirondelles] ont moins à craindre que nul autre les bêtes de proie, avec une aile si légère (Michelet, Oiseau, 1856, p.157). Ces beautés qui cultivèrent comme nulles autres la science difficile d'aider un artiste dans ses rapports avec le monde, sans l'empêcher de produire (Blanche, Modèles, 1928, p.51). Pour l'emploi de nul sans ne v. infra 4.
e) Ne... nulle part. En aucun lieu. Mais ma place n'est nulle part; je suis de trop (Sartre,Nausée, 1938, p.156):
3. ... c'était des noms et des mots que l'on n'aurait entendus nulle part ailleurs dans tout Paris à cette époque... Vigny, Mém. inéd., 1863, p.161.
[Précédé d'une prép.] N'être de nulle part. Ce n'est pas la montagne de nos pays, ni de nulle part (T'Serstevens, Itinér. esp., 1933, p.97).Dire que la maison elle-même n'est vue de nulle part, n'est-ce pas dire qu'elle est invisible? (Merleau-Ponty, Phénoménol. perception, 1945, p.81).
2. [Sans corrélation avec ne, dans des réponses ou des phrases sans verbe] L'orgueil mettait partout des barrières, et nulle part des limites (Staël, Consid., t.1, 1817, p.431).La cervelle du poète perspectif plus brouillée encore, la démence assise avec la misère à son établi: nulle commande, pas de pain (Goncourt, Journal, 1856, p.281):
4. Nuls bruits que ceux de la nature agreste. On entendait quelques sonnailles (...), et les cris monotones des bouviers qui poussaient leur attelage en labourant... Pesquidoux, Livre raison, 1932, p.245.
Nul doute. Oreste: Nul doute: c'est un homme qui est par là désigné (Claudel, Choéphores, 1920, p.930).Nul doute cependant que ces effectifs ne participassent à l'essentiel occulte des valeurs (Malègue, Augustin, t.2, 1933, p.300).
À nul autre (pareil, comparable). Les flots tumultueux jaillis de la fontaine à nulle autre pareille (Péguy, Ève, 1913, p.720).Que m'importe que ce tyran me tienne en laisse par un raffinement de procédés à nuls autres semblable? (Mounier, Traité caract., 1946, p.56).Les vociférations funéraires des femmes de la Méditerranée sont à nulles autres pareilles (Cendrars, Bourlinguer, 1948, p.131).
3. [Employé avec sans] Sans nul égard, sans nulle nécessité. Le tout était une surface plane, sans nulle aspérité qui vous arrêtât (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t.1, 1823, 765).Le régime paraissait (...) sans nulle mesure et sans nul rapport avec la défense, l'honneur, l'indépendance de la France (De Gaulle, Mém. guerre, 1954, pp.3-4).
Sans nul doute. V. doute D 1 rem.
4. [En prop.interr., hypothétique, compar. ou, plus gén., en cont.négatif, sans corrélation avec ne et dans un sens proche du positif] Quelque... que ce soit. Tel son abri géant Était sorti de l'ombre et du chaos béant, Tel il avait grandi, sans que nulle aventure Entamât une fois sa frondaison obscure (Banville, Exilés, 1874, p.64).C'est là −plus peut-être qu'en nul autre domaine −qu'éclate la folie de n'avoir pas eu dans ces dernières vingt-cinq années une production régulière (Du Bos, Journal, 1924, p.119).
B. − Adj. qualificatif. Subst.+ nul(le)
1.
a) Qui est inexistant. Le nez gros par le bout et nul à sa racine (Balzac, Annette, t.1, 1824, p.24).Maintenant, les rentrées étaient complètement nulles, depuis que monsieur abandonnait ses malades (Zola, Dr Pascal, 1893, p.223):
5. Rien autour de moi que la pluie sempiternelle, ou ce soleil blanc plus effrayant que la mort, Qui ne me montre rien autour de moi que des figures aussi vaines que le sable, un peuple d'ombres nulles. Claudel, Pain dur, 1918, III, 2, p.463.
Emploi subst.masc. sing. à valeur de neutre. L'homme est plusieurs, la solitude est le vide, le nul −le mensonge (G. Bataille, Exp.int., 1943, p.82).
Nul(le) et non a(d)venu(e) + subst.Totalement inexistant. Déclarer quelque chose nul et non avenu; être, demeurer nul et non avenu; considérer, tenir comme nul(le)(s) et non avenu(e)(s). Elle réputerait fictivement nuls et non avenus des faits, des écrits doués d'une existence réelle et physique (Cournot, Fond. connaiss., 1851, p.430).Si la vie, après la mort, tend à paraître nulle et non advenue, chaque instant, refoulé l'instant d'après dans l'équivoque, s'annule instantanément (Jankél., Je-ne-sais-quoi, 1957, p.138).
SC. NAT. Absent. Tige nulle; ailes nulles (Lar. Lang. fr.).
b) MATH. Qui est égal à zéro. Application, hypothèse, matrice, somme nulle. Angle, polynôme, vecteur nul (Bouvier-George Math. 1979).
Nombre nul. Synon. zéro (Math. 1967-69).
En partic., STAT. Hypothèse nulle. Celle qui est ,,fondée sur le libre jeu du hasard`` (Ch. Muller, Initiation aux méthodes de la stat.ling., Paris, Hachette, 1973, p.48).
c) DR. Qui est sans valeur légale, inexistant à cause d'un vice de forme. Testament nul; convention, traité nul(le); clause nulle. Le donateur ne peut réparer par aucun acte confirmatif les vices d'une donation entre-vifs; nulle en la forme, il faut qu'elle soit refaite en la forme légale (Code civil, 1804, art.1339, p.242).Le résultat infaillible de cette méthode devra toujours être de compter pour nuls les votes hostiles au gouvernement (Camus, État de siège, 1948, 2epart., p.258).
DR. CANON. Lorsqu'un des époux a été cause de l'empêchement qui a rendu son mariage nul, il ne peut pas lui-même en demander aux tribunaux ecclésiastiques la déclaration de nullité (Marcel1938).
d) SPORTS. [En parlant d'un jeu où les adversaires n'ont pu être départagés, étant à égalité] Match nul. Tu l'as mal attaqué. (...) mais après tout, milord, coup nul: c'est à refaire (Delavigne, Enf. d'Edouard, 1833, iii, 4, p.107).On craignait la partie nulle. On criait: −Vas-y! Vas-y fainéant! tape, hé! grande moule! (Van der Meersch, Empreinte Dieu, 1936, p.121).
e) Emploi subst.fém. Caractères (lettre, syllabe, mot ou groupes de mots) sans signification introduits dans une écriture chiffrée pour égarer les personnes auxquelles elle n'est pas destinée (d'apr. Bouillet 1859).
2.
a) Qui ne vaut rien, qui est sans valeur.
[En parlant du comportement psychol. ou mor. d'une pers.] Ces plaisirs de considération et de petite vanité sont nuls pour moi (Stendhal, Rouge et Noir, 1830, p.440).Ce genre de pensée mystificatrice est une activité négative. Réellement négative. Et non plus nulle (Nizan, Chiens garde, 1932, p.187):
6. Je dis seulement que je ne fais pas état des moments nuls de ma vie, que de la part de tout homme il peut être indigne de cristalliser ceux qui lui paraissent tels. Breton, Manif. Surréal., 1erManif., 1924, p.20.
[En parlant d'une activité ou d'une création intellectuelle] Des réponses nulles; une étude, un livre nul(le); des vers nuls. Sainte-Beuve ramasse les défroques les plus nulles (Flaub., Corresp., 1853, p.326).Les histoires des journaux sont encore plus que d'habitude troubles ou nulles (Huysmans, Là-bas, t.2, 1891, p.58):
7. La vallée des singes m'a été vivement recommandée par Robichon et Varille; presque jamais les étrangers ne la visitent, car elle est d'intérêt à peu près nul au point de vue archéologique... Gide, Carnets Égypte, 1939, p.1066.
b) [En parlant d'une pers.] Dépourvu de qualités, en particulier intellectuelles. Synon. bête, idiot, nullard (fam. infra dér.), stupide.Privé de tous les talents qui séduisent, je sens que je dois être à leurs yeux insignifiant et nul (Maine de Biran, Journal, 1818, p.111).C'est vrai j'aurai un sphinx et un lustre. Tu es trop nulle pour comprendre (Cocteau, Enfants, 1929, 1repart., p.56):
8. ... un homme (...) qui était nul, d'une de ces nullités que certains hauts fonctionnaires, sortis de leur bureau et de la société, trahissent et semblent débrider au foyer conjugal. Goncourt, MmeGervaisais, 1869, p.104.
En partic. Être nul en + subst.(désignant une spécialité)Qui est complètement ignare ou incapable (dans cette spécialité). Être nul en anglais, en latin, en dessin, en musique. Je dirai: dans aucune littérature, si je n'étais aussi nul en littérature étrangère (Gide, Journal, 1946, p.305).Des tas de cousins ou de tantes, plus ou moins membres de tiers ordres, nuls en maths, mais prodigieusement calés dans la comptabilité (H.Bazin, Vipère, 1948, p.21).
Emploi subst. Personne nulle. Synon. nullard (fam. infra dér.), nullité, zéro.Le reste du temps, elle reçoit trop souvent la direction en politique, des plus nuls, en intelligence, des plus communs (Vigny, Lettre à Lord***, 1829, p.266).Descaves laisse percer son dégoût du monde théâtral, de ce monde où Georges Daudet, ce formidable nul, est quelqu'un (Goncourt, Journal, 1895, p.790).
II. − Pron. indéf., littér. ou lang. jur.
Rem. Certaines expressions fréquentes appartiennent cependant à la langue courante: Nul n'est censé ignorer la loi; à l'impossible nul n'est tenu.
A. − Aucune personne (ne...). Synon. personne.
1. [En fonction de suj.] Pour nous en tenir aux poëtes, nul en cet ordre second, nul, pas même le noble Schiller, n'est plus grand que Corneille (Sainte-Beuve, Port-Royal, t.1, 1840, p.160).Je n'ai pas de maîtresse, Nulle ne m'embrasse Nonne, reine ou comtesse (Apoll., Casanova, 1918, i, 1, p.968):
9. Mais les plus redoutés de tous, c'étaient les Gascons du comte d'Armagnac: nuls n'étaient plus pauvres et plus mal vêtus, ni plus rudes à saccager les lieux où ils passaient... Barante, Hist.ducs Bourg., t.3, 1821-24, p.178.
2. Vx. [En position de compl.] Comment justifier un ordre de choses qui ne sert à nul et nuit à presque tous? (Senancour, Rêveries, 1799, p.222).La cour, centre de corruption, étend partout son influence; il n'est nul qui ne s'en ressente, selon la distance où il se trouve (Courier, Pamphlets pol., Disc. souscr. acquis. de Chambord, 1821, p.84).
3. Nul(le) au monde (ne...). Personne au monde. M. Marguillier (...) eut l'intégrité de vendre son étude assez tôt pour que nul au monde (...) ne pût soupçonner son vote d'autre utilité que celle de l'État (Malègue, Augustin, t.1, 1933, p.290).Ce qu'ils recevaient l'un de l'autre, cependant ils ne le recevront de nul au monde (Saint-Exup., Citad., 1944, p.960).
B. − [Désignant une pers. ou une chose] Synon. aucun(e).
1. Nul(le) de + subst.(désignant une pers. ou une chose).Enfin, nulles d'entre elles ne peuvent se combiner ensemble, que lorsqu'une force qui leur est étrangère les contraint à le faire (Lamarck, Philos. zool., t.2, 1809, p.102).Nul des plus beaux spectacles: Ni la Méditerranée Avec son odeur à elle, âcre et bleue (Larbaud, Barnabooth, 1913, p.46).
2. [Employé avec un compar.] Nul(le) (mieux/moins/plus) que + subst.(désignant une pers.).Il semble que nul plus que lui n'aurait dû éprouver (...) le désespoir des souvenirs et l'impuissance de vivre avec soi (Lacord., Éloge fun., 1847, p.35).MmeLe Pesnel rougit d'aise. Nul mieux qu'elle ne pouvait apprécier le prix d'une union avec les Le Pesnel (Drieu La Roch., Rêv. bourg., 1937, p.39).
Rem. En phrase interr., hypothétique ou après une principale négative, nul peut s'employer sans corrélation avec ne dans un sens proche du positif. Souffrir sans être plaint, sans que nul Au récit de vos maux Se laissant attendrir, Dise: «Le malheureux, il a bien dû souffrir!» (Chénier, Bucoliques, 1794, p.292).
Prononc. et Orth.: [nyl]. Att.ds Ac. dep.1694. Étymol. et Hist.A. 1. 842 adj. indéf. «aucun, pas un» (Serments de Strasbourg, I, 5 ds Henry Chrestomathie, p.1); 1174 nulle part (Guernes de Pont-Sainte-Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 2606); 2. 2emoitié xes. pron. indéf. nul (de) «pas une personne (parmi)» (St Léger, éd. J. Linskill, 59); ca 1170 nul autre (Marie de France, Lais, Yonec, éd. J. Rychner, 218). B. 1. a) 1281 adj. qualificatif «sans valeur légale» (Livre Roisin, éd. R. Monier, 90, p.63); b) 1823 bot.«qui n'existe pas» (Boiste); c) 1828 sports (Journ. des haras, 1erjuill., 217 et note 1 ds Quem. DDL t.18); d) 1903 math. nombre nul (Nouv. Lar. ill.); 2.1559 «dépourvu de toute valeur» (Amyot, Vies, Cat.d'Utiq, 52 ds Gdf. Compl.); 1769 «d'une personne dépourvue de toute qualité intellectuelle» (J.-J. Rousseau, Confessions, Livre XI, éd. B. Gagnebin et M.Raymond, p.554); 1804 [éd. 1840] être nul dans... «ignorant dans un certain domaine» (Senancour, Obermann, t.1, p.151); 3. 1640 subst.fém. «zéro» (Oudin); 1690 «caractère qui ne signifie rien et qu'on emploie dans les correspondances chiffrées pour en compliquer le déchiffrage» (Fur.); 4. 1874 le Nul «caractère de ce qui est sans valeur» (Lar. 19e). Du lat.nullus «aucun, nul», «sans valeur, sans importance». Fréq. abs. littér.: 10822. Fréq. rel. littér.: xixes.: a)16807, b) 14352; xxes.: a) 14799, b) 15089.
DÉR.
Nullard, -arde, adj. et subst.,fam. et péj. Tout à fait nul, du point de vue intellectuel. Synon. nullité, minus habens.Elle est nullarde en anglais. C'est un vrai nullard (Rob. Suppl. 1970). C'est un nullard qui se laisse mener par le bout du nez (Dub., Lexis1975).[nyla:ʀ], fém. [-aʀd̥]. 1reattest.1953 (M. Bossard ds FEW t.7, p.232b); de nul, suff. péj. -ard*.
BBG. _ Bastin (J.). Pas, point, guère, nullement, nul, etc. In: B. (J.). Glanures gramm. Namur, 1893, pp.140-145; Rem. sur nul et point.R. Philol. fr. 1896, t.10, pp.214-219. _Clédat (L.). Sur les empl. de nul. R. Philol. fr. 1899, t.13, pp.140-143. _Gaatone (D.). Ét.descriptive du syst.de la nég. en fr. contemp.Genève, 1971, pp.180-182. _Martin (R.). Le Mot rien et ses concurrents en fr. Paris, 1966, pp.186-189; p.200, 235, 237. _Vikner (C.). Les Auxil. négatifs. R. rom. 1978, t.13, no1, pp.88-109.