| NOUURE, subst. fém. État de ce qui est noué. Le noeud qu'y [au Moyen Âge] a contracté l'esprit humain n'a pas été une nouure ni une servitude irrémédiable (Sainte-Beuve,Nouv. lundis, t.5, 1863, p.244).− MÉDECINE ♦ PÉDIATR. ,,Déformation osseuse, observée au cours du rachitisme, et caractérisée par des épaississements semblables à des noeuds`` (Pt Lar. Méd. 1976). ♦ DERMATOL. Érythème noueux; ,,tuméfaction sous-cutanée indurée et circonscrite plus ou moins volumineuse`` (Méd. Biol. t.3 1972). L'érythème noueux (...) constitue un type anatomo-clinique nettement défini, caractérisé par une éruption de nouures ou nodosités dermo-hypodermiques (Garnier, Cathala dsNouv. Traité Méd.fasc. 5, 11924, p.427). Prononc. et Orth.: [nuy:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1611 nouëure «action de nouer» (Cotgr.); 2. a) 1797 méd. noueure, nouure «déformation osseuse due au rachitisme» (Restaut, Traité de l'orth. fr.); b) 1924 dermatol. nouure (Garnier, Cathala, loc. cit.); 3. 1835 bot. (Ac.). Dér. de nouer*; suff. -ure*. |