| NOM, subst. masc. I. − Mot ou groupe de mots qui sert à désigner une réalité concrète ou abstraite. Noms de personnes, de lieux, de villes; noms d'animaux, d'arbres, de plantes; noms de couleurs, de jeux, de notes de musique; noms d'organes. Nous imaginons que la louange accordée à un de nos actes justifie tout notre être: c'est pourquoi nous nous soucions d'être nommés; le nom, c'est ma présence totale rassemblée magiquement dans l'objet (Beauvoir,Pyrrhus,1944, p.98): 1. ... le mot porte le sens, et, en l'imposant à l'objet, j'ai conscience d'atteindre l'objet. Comme on l'a souvent dit, pour l'enfant l'objet n'est connu que lorsqu'il est nommé, le nom est l'essence de l'objet et réside en lui au même titre que sa couleur et que sa forme.
Merleau-Ponty,Phénoménol. perception,1945, p.207. − Nom + adj.Nom allemand, anglais, français, grec, hébreu, latin; nom actuel, ancien, moderne, nouveau; nom caractéristisque, défini, distinctif, général, impropre, original, particulier, spécial, vague; nom expressif, gracieux, imagé, mélodieux, pittoresque, ravissant, splendide; nom barbare, bizarre, curieux, idiot, impossible, imprononçable, pompeux, rébarbatif, ridicule, sinistre. ♦ Nom à coucher dehors. V. coucher1III A 2. ♦ [Avec une majuscule] Le Nom ineffable. V. ineffable A. − Verbe + nom.Trouver, donner un nom; porter, prendre, recevoir un nom, le nom de (...); réserver un nom, le nom de (...) à qqc.; devoir son nom à (...); tirer son nom de (...); ignorer, prononcer, rappeler, retenir, retrouver, savoir, taire un nom; répondre au nom de (...); changer de nom; baptiser qqn, qqc. du nom de (...); désigner qqc. du, par le, sous le nom de (...); connaître qqn, qqc. sous le nom de (...); décrire qqc. sous le nom de (...), sous des noms divers. V. appeler ex. 38. A. − [La réalité désignée est considérée en tant que telle, indépendamment de la catégorie logique à laquelle elle appartient; la manière dont on la désigne (nom propre*) permet de la distinguer des autres réalités appartenant à celle-ci] :
2. Les noms géographiques et les noms donnés aux personnes ou aux divinités païennes, étaient, à leur origine, des mots tirés du langage courant. Devenus des noms propres par l'usage, ils ont perdu assez rapidement leur signification. Qui songe, aujourd'hui, aux moulins qui ont valu son nom au chef-lieu du département de l'Allier ou au poste de douane fluviale qui est à l'origine du nom de la rue de la Douane à Strasbourg?
L'Hist. et ses méth.,1961, p.713. 1. a) [La réalité désignée est une pers. ou un groupe de pers.] Nom aristocratique, bourgeois, féodal, historique, noble, royal, seigneurial; nom officiel, supposé; faux nom; nom d'emprunt. Ce personnage était, disait-on, un rentier dont personne ne savait au juste le nom (Hugo,Misér.,t.1, 1862, p.565).Il ne fut bientôt question, dans les palais de Venise, que du goût dont la comtesse de Sulmerre s'était prise pour moi. Nos noms étaient sur toutes les bouches (Milosz,Amour. initiation,1910, p.63).V. appellation ex. 5, appeler ex. 37 et 48: 3. ... l'expression générique de nom comprend des éléments très divers et d'importance inégale: nom de baptême, nom de guerre, nom de terre, nom patronymique, prénom, pseudonyme, surnom.
Cap.1936. − Nom + verbe.Un jeune homme dont le nom m'échappe (Amiel,Journal,1866, p.196).Conrad, voici M. Symphorien Franier, publiciste du premier mérite, dont le nom ne t'est certainement pas inconnu (Gobineau,Pléiades,1874, p.93): 4. ... vous allez voir arriver Dom Martora. Son nom ne vous dit rien? Rappelez-vous ce petit juif romain que sa bonne avait baptisé et que Pie IX fit enlever à ses parents pour le confier à notre ordre.
Billy,Introïbo,1939, p.54. − Verbe + nom.Dire, écrire, épeler, graver, indiquer, inscrire, signer son nom; décliner ses noms et qualités; donner son nom et son adresse; cacher son nom sous un pseudonyme; vivre sous un nouveau nom; voyager sous son nom; connaître qqn de nom; mettre un nom sur un visage; Mon nom?... Dites mes noms; j'en ai deux: un de naissance (...); un de guerre (Dumas père, Tour Nesle,1832, i, 2, p.8).Le bon prêtre recueillit l'enfant, lui donna le nom du saint inscrit au calendrier ce jour-là (Balzac,C. Birotteau,1837, p.57).Le célèbre Boule n'a pas inventé le genre auquel il a donné son nom (Nosban,Manuel menuisier,t.2, 1857, p.248). ♦ Loc. fig., vieilli. Dire à qqn plus haut que son nom. V. haut1II C 1 b. − Loc. adj. Au nom (de qqn). Qui porte le nom de. Je me rendis rue Jean-Jacques-Rousseau. Il y avait deux lettres au nom de Duval, je les pris et je revins (Dumas fils, Dame Cam.,1848, p.52). − En partic. ♦ Nom patronymique ou nom de famille (dr. civil). ,,Élément du nom qui, attribué en raison de la filiation, est porté par les membres d'une même famille`` (Jur. 1974). Avant 1789 (...) on ne dénommait l'enfant que sous le nom patronymique, le nom seigneurial n'étant donné qu'au père (Goncourt,Journal,1861, p.906): 5. siegfried: Puis-je vous demander votre nom? geneviève: Prat... Mon nom de famille est Prat. siegfried: Votre prénom? geneviève: Geneviève.
Giraudoux,Siegfried,1928, II, 2, p.71. ♦ Nom propre (vx ou littér.). Prénom, nom de baptême. Il soupçonnait madame de Gromance d'éviter les noms propres en amour, de peur de les brouiller (A. France,Anneau améth.,1899, p.297). ♦ Nom de baptême (relig.). On dit aussi nom chrétien. V. baptême ex. 4. ♦ Nom de code. V. code B 2 a ex. de Goldschmidt. ♦ Nom de guerre. V. guerre A 4. ♦ Nom de plume, de théâtre. Pseudonyme (d'apr. Giteau 1970, Schuwer Éd. 1977). ♦ Nom de religion. Nom que l'on prend en entrant au couvent (d'apr. Lar. encyclop.). ♦ Nom de terre (dr. civil). ,,Appellation individuelle ou familiale tirée de la possession d'un domaine foncier, par adjonction du nom de ce domaine, à l'aide d'une particule, au nom du propriétaire`` (Cap. 1936). Beaucoup de familles nobles abandonnent leur patronyme pour ne porter que le nom de terre, le fief étant par définition le signe de la possession féodale (L'Hist. et ses méth.,1961, p.737). ♦ Nom seigneurial. V. supra nom patronymique ex. de Goncourt. ♦ Petit nom (fam.). Synon. de prénom.Elle est si jolie!... Mais comment s'appelle-t-elle de son petit nom? (Bourget,Tapin,Fille-mère, 1927, p.172).La directrice m'avait demandé très aimablement si je voulais bien qu'on m'appelât de mon petit nom, tout court, Rose (Frapié,Maternelle,1904, p.30). − Absol. [Sans déterm. indiquant de quel élément du nom il est question] ♦ [Nom recouvre l'ensemble du nom de famille et du, des prénom(s)] Nous causons de Chicard, qui s'appelait de son vrai nom Alexandre Lévêque (Goncourt,Journal,1860, p.699).Marat (...) n'était connu dans ce milieu que sous son nom légal, François Lamballe (Vailland,Drôle de jeu,1945, p.201).V. aussi supra ex. 5. ♦ [Nom est synon. de nom de famille] −Vous ignorez son nom? −Son nom et son prénom (Simenon,Vac. Maigret,1948, p.61): 6. ... la fille adoptive qu'il faisait élever en Suisse (...) avait très mal tourné; on avait obtenu d'elle, moyennant pension, qu'elle reprît le nom de sa mère pour aller exercer son état de chanteuse légère le plus loin possible, à Pesth, à Bucarest.
Vogüé,Morts,1899, p.311. Celle qui porte mon nom. Mon épouse. Dans quel camp, madame, dois-je ranger celle qui porte mon nom (...)? (Dumas père, Reine Margot,1847, i, 4, p.30).Pop. Nom à charnière, à rallonge, à tiroir. Nom qui se dévisse. Synon. nom à particule* (d'apr. Car. Argot 1977).♦ [Nom est synon. de prénom] Nom de femme, de fille, de garçon. En ce temps venait travailler chez ma mère une petite couturière (...). Elle avait nom Constance (Gide,Si le grain,1924, p.388).Elle s'appelait, autant qu'il m'en souvient, d'un nom démodé comme elle: «Coralie» (Gyp,Souv. pte fille,1928, p.191).Il me dit: «Esther? C'est un nom juif, comment se fait-il que la grand'mère de votre mari ait un nom juif?...» (Triolet,Prem. accroc,1945, p.144).V. joli ex. 10.[En parlant d'un souverain, «du nom» précédé d'un adj. numéral indiquant le rang dans la série des souverains porteurs du même prénom] Le 25 juin 1866, jour anniversaire de sa naissance, Charles d'Este, premier du nom, duc régnant de Blankenbourg, donna une fête de nuit dans sa résidence de Wendessen (Bourges,Crépusc. dieux,1884, p.1).Je suis le roi. Je suis Parfait, dix-septième du nom, roi d'Occident, de Burgondie et des Vascons (Audiberti,Mal court,1947, i, p.138). ♦ [Nom est synon. de surnom]: 7. Les traditionnalistes et Confucius (...) font [de l'empereur] le médiateur entre le ciel et le peuple, le «fils du ciel». Ce nom désigne l'empereur et sa fonction.
Doeblin,Pages imm. Confucius,1947, p.35. − Spécialement
α) DR. COMM. ♦ (Société en) nom collectif. Article 20. «La société en nom collectif est celle que contractent deux personnes ou un plus grand nombre, et qui a pour objet de faire le commerce sous une raison sociale» (Jaurès,Ét. soc.,1901, p.250). ♦ Nom commercial. Nom sous lequel une personne physique ou morale exerce un commerce. L'utilisation du nom commercial d'un tiers constitue un acte de concurrence déloyale (cida1973).Le nom commercial est un des éléments incorporels du fonds de commerce (Jur.1974).Loc., vieilli. Être en nom, se mettre en nom dans une affaire, dans une maison de commerce. Diriger une affaire, une entreprise commerciale sous son propre nom. L'avocat Savaron ne commit pas la faute de se mettre en nom, il laissa la direction financière [de la revue] à son premier client, monsieur Boucher, allié par sa femme à l'un des plus forts éditeurs de grands ouvrages ecclésiastiques (Balzac,A. Savarus,1842, p.33). ♦ Prête-nom*. ♦ Mettre un bien, une entreprise au nom de qqn. Faire de quelqu'un le propriétaire apparent ou réel d'un bien ou d'une entreprise. Ce bandit de Paganetti, en prévision d'un accident, avait tout mis au nom de sa femme (A. Daudet,Nabab,1877, p.206).
β) IMPR. Nom d'imprimeur. ,,Mention obligatoire sur tout imprimé rendu public, sauf les bilboquets; figurant au bas d'un imprimé ou à la fin d'un volume, elle comprend le nom et l'adresse de l'imprimeur et souvent, d'autres signes de référence`` (Comte-Pern. 1974). On dit aussi nom d'ours*.
γ) BEAUX-ARTS. Nom de Jésus. ,,Petite peinture ou chiffre où ce nom est en abrégé`` (Littré). b)
α) [Le nom en tant que représentant celui qui le porte] Sortir un nom d'une urne; prendre, relever, livrer un nom; traîner un nom devant les tribunaux. Les présentations pour les trois premières catégories de membres nommés par le Préfet donnent lieu, pour chaque membre, à l'établissement d'une liste de trois noms soumise au choix du Préfet (Réforme hospit.,1959, p.17).
β) [Le nom en tant que support de la réputation] − [d'un individu] Il ne m'appartient pas peut-être de disputer sur les suites du système; mais quant à ses défenseurs, il me semble, mon cher ami, qu'il est possible de citer des noms respectables à côté de ces autres noms qui vous déchirent la bouche (J. de Maistre,Soirées St-Pétersbourg,t.1, 1821, p.148).Adieu. Après-demain, vous serez fixés, ou j'y perdrai mon nom (Ponson du Terr.,Rocambole,t.3, 1859, p.427).Monseigneur!... Cette rigueur!... Attacher mon nom à une mesure aussi cruelle!... Moi!... (...) J'aimerais mieux donner ma démission!... (Sardou,Rabagas,1872, v, 6, p.238). SYNT. Nom connu, distingué, fameux, glorieux, honorable, illustre, inattaquable, respecté, révéré, vénérable, vénéré; nom obscur, redoutable, redouté; nom tombé dans l'oubli; nom qui fait autorité, qui répand la terreur; déshonorer un nom. ♦ En partic. (support d'une réputation flatteuse). L'orgueil (...) et l'envie de se survivre et de laisser un nom étaient de sûrs garants que la foule allait se précipiter dans une route de l'immortalité si facile et si large (Desmoulins dsVx Cordelier,1793-94, p.280).Parlez aux hommes de leurs affaires, et de l'affaire du moment, et soyez entendu de tous, si vous voulez avoir un nom (Courier,Pamphlets pol.,Pamphlet des pamphlets, 1824, p.216): 8. Professeur à la Faculté de médecine de Paris, membre de l'Académie de médecine, Paul Broca (1824-1880) avait d'abord consacré toute son activité à des recherches de médecine et de chirurgie, qu'il poursuivit d'ailleurs jusqu'à la fin de sa vie et qui suffiraient à elles seules à lui faire un grand nom dans la science.
Hist. de la sc.,1957, p.1377. Loc. adj., vieilli. En nom. En renom. Un air de docteur en nom (Poulot,Sublime,1872, p.164).− [d'une famille] Deux frères, les seuls que j'avois, tués en combattant pour la liberté, l'un au siège du Maëstricht et l'autre dans la Vendée, et ce dernier coupé en morceaux, par la haine que les royalistes et les prêtres portent à mon nom (Desmoulins dsVx Cordelier,1793-94, p.52).Une illustre famille prête à s'éteindre faute d'héritiers, mais dont le nom ne mourra jamais (Delille,Homme des champs,1800, p.xx).Bien qu'elle fût libre et veuve, elle avait encore à répondre du nom qu'elle portait (Musset,Confess. enf. s.,1836, p.294).V. supra syntagmes. − [d'une collectivité] Il a la charge d'imposer la France partout où il passe. À chaque jour de sa vie, il engage le nom français (Psichari,Voy. Centur.,1914, p.167): 9. Notre république vaut bien celle de Rome, et nos actions ont depuis long-temps surpassé ses hauts faits. (...), et le monde, rempli du nom français, oubliera bientôt le nom des Romains.
Baudry des Loz.,Voy. Louisiane,1802, p.68.
γ) [Le nom en tant que titre de noblesse] Un ancien, un vieux nom; hériter d'un nom. Dès ce jour il se mit à tourmenter Claudine, il avait dans la plus profonde horreur une bourgeoise, une femme sans nom; il lui fallait absolument une femme titrée (Balzac,Prince Bohême,1840, p.380).Unique héritier d'un nom destiné à finir avec lui, le dernier marquis de La Seiglière vivait royalement dans ses terres, chassant, menant grand train (Sandeau,Mllede La Seiglière,1848, p.4). ♦ Homme de nom. Noble. Si (...), ce pauvre État de France N'était si chancelant, qu'il faille autour de lui Tous les hommes de nom pour lui servir d'appui (Dumas père, Charles VII,1831, ii, 3, p.256). c) P. méton. Celui, ceux qui porte(nt) ce nom.
α) Personne, personnage. Il y a en ce moment une demoiselle à marier avec quelques millions dans la poche et une cinquantaine d'autres après (...) moyennant les millions, les plus beaux noms de France, d'Allemagne et d'Italie sont prêts à toutes les platitudes (Mérimée,Lettres à une inconnue,t.2, 1865, p.278).Les plus grands noms de France ne dédaignaient pas de se rencontrer aux samedis de la baronne Hemerlingue (A. Daudet,Nabab,1877, p.342).Il y avait là des gens en blouse et en manches retroussées qui disaient des choses vraies et vives sur le théâtre, sur l'art, sur les poëtes. Ils cherchaient et trouvaient dans la foule les noms célèbres (Hugo,Choses vues,1885, p.133).
β) Vieilli. Le nom chrétien; le nom français; le nom romain. L'ensemble des Chrétiens, des Français, des Romains. Ce sultan fut un redoutable ennemi du nom chrétien (Ac.1935).
γ) En partic. Le nom de Dieu. Dieu. Je répandrai mon ame au seuil du sanctuaire, Seigneur, dans ton nom seul je mettrai mon espoir (Lamart.,Médit.,1820, p.201).Seigneur, c'est aujourd'hui le jour de votre Nom, J'ai lu dans un vieux livre la geste de votre Passion, Et votre angoisse et vos efforts et vos bonnes paroles Qui pleurent dans le livre, doucement monotones (Cendrars,Du monde entier,Les Pâques à New York, 1912, p.25): 10. Dès que je reparus au couvent des Dominicains, un des pères (...) m'accueillit les bras ouverts, en s'écriant: −Loué soit le nom de Dieu! Soyez le bien-venu, mon cher ami. Nous vous croyions tous mort...
Mérimée,Carmen,1847, p.26. ♦ Jurer le nom de Dieu. V. jurer I A 3 a ex. de Renard. − [Le nom de Dieu utilisé comme juron] Lâcher des nom de Dieu. Mais qu'est-ce qu'il y a, sacré nom de Dieu! Expliquez-vous donc! Écrivez-moi! (Flaub.,Corresp.,1863, p.335).V. jurer II A ex. de Zola. ♦ Emploi subst., vulg. Individu peu recommandable (d'apr. Bruant 1901, p.264). Et je reste seul [veuf] avec six nom de Dieu de propre-à-rien sur les bras (Richepin,Truandailles,1891, p.52).P. anal. À leur approche (...) des chiens de garde (...) donnèrent bruyamment l'alerte. −Cré tonnerre! dit la Guillaumette stoppant sur place (...). Pourvu que ces nom de Dieu là soient à l'attache! y sont foutus de nous dévorer (Courteline, Train 8h47,1888, 2epart., iii, p.121). − P. euphém. [Pour éviter l'aspect blasphématoire des jurons supra] Nom de ça; nom de deux; nom de nom; nom d'une pipe. −(...) elle a pour père un maréchal de France (...) −Un maréchal de France! s'écria Crevel (...) Mon Dieu! saperlotte! cré nom! nom d'un petit bonhomme!... (Balzac,Cous. Bette,1846, p.113).Venez donc, sacrebleu! tirez-vous un peu de ce saladier de cuistres. Vous trouverez là-bas des amis, de bons garçons, triple nom! de nobles coeurs, et vous quitterez vite avec eux ces manières de femmelette qui vous font tort (A. Daudet,Pt Chose,1868, p.112).Quand on marche là-dedans, nom d'un chien, on a de l'herbe jusqu'aux genoux... jusqu'au ventre! Voyez-vous ce que je veux dire? (Lenormand,Simoun,1921, 3etabl., p.28).
δ) Loc. prép. Au nom de + subst. − [Le subst. désigne une pers., une collectivité, une institution] En tant que représentant de quelqu'un ou quelque chose. Parler, remercier au nom de qqn; exercer des pouvoirs au nom de l'État. Le constable: (...) monsieur Kean le devoir avant tout, et, au nom du roi et des deux Chambres (...), je vous arrête (Dumas père, Kean,1836, v, 8, p.206).En entrant en Syrie avec les forces de la France Libre, le général Catroux adressera aux populations une proclamation. Cette proclamation, dont j'ai approuvé l'esprit et les termes, sera faite en mon nom et au nom de la France Libre, c'est-à-dire de la France (De Gaulle,Mém. guerre,1954, p.416): 11. ... le tuteur, lorsqu'il gère les affaires de son pupille, pourvu qu'il agisse dans la limite de ses pouvoirs, fait des actes qui produisent effet sur la tête de son pupille. De même, le mandataire qui agit au nom de son mandant, le gérant qui agit au nom de la société.
Vedel,Dr. constit.,1949, p.134. − [Le subst. désigne la Divinité] En l'invoquant. Au nom de Notre Seigneur Jésus-Christ (...), je vous adjure de ne rien négliger pour faire parvenir au dernier descendant de David Ewart la somme... (A. France,Jocaste,1879, p.66).Non, non, mon enfant! Au nom du ciel! Pas de coup de tête! vous le regretteriez (Feydeau,Dame Maxim's,1914, iii, 9, p.63): 12. Vais-je devoir croire pour ne pas désespérer de moi-même que le capitalisme est un ordre éternel, capable de sanctifier comme un Dieu toutes les trahisons qu'on commet en son nom?
Nizan,Conspir.,1938, p.242. ♦ [P. allus. à la phrase rituelle Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit] Faire au nom du père. Se signer. Tout le monde y se le touche [cet enfant miraculé] en faisant au nom du père (Musette,Cagayous partout,1905, p.111). − [Le subst. désigne une entité abstr.] En considération de quelque chose. Agir au nom de la morale. Je vous en conjure au nom de l'amitié et de ma fidélité politique, profitez de l'occasion qui se présente pour consolider votre ouvrage (Chateaubr.,Mém.,t.3, 1848, p.173).Au nom des serments de tendresse, Dont rien ne peut nous délier (...) J'implorai d'elle un rendez-vous (Baudel.,Fl. du Mal,1857, p.187): 13. En matière économique, l'employeur est (...) maître. S'il y a conflit, il est juge et partie (...). Non que le syndicat ne puisse intervenir. Mais il le fera au nom d'autres impératifs, −justice sociale, équité −...
Reynaud,Syndic. en Fr.,1963, p.206. ♦ Au nom de la loi, d'un règlement. En vertu de la loi, d'un règlement. «Au nom de la loi, ouvrez!» dit une voix (Vallès,Réfract.,1865, p.123).[L'économe] refusa, au nom du règlement, de céder une autre commode (Maupass.,Une Vie,1883, p.210). 2. [La réalité désignée est un animal] Navaros: c'était le nom de ce chien espagnol, d'assez bon naturel, quoique trop dédaigneux (Dusaulx,Voy. Barège,t.1, 1796, p.202).Tedmor (c'est le nom arabe de Palmyre, que j'ai donné au cheval de l'aga) (Lamart.,Voy. Orient,t.2, 1835, p.237). 3. [La réalité désignée est une chose] Nom d'un château, d'une péniche. [Il souffrait] toujours d'entendre prononcer le nom de patrimoines morcelés, passés en d'autres mains, comme un exilé tressaille au nom douloureux de la patrie (Pesquidoux, Livre raison,1928, p.182). − En partic. a) [un lieu] Nom d'un pays, d'un fleuve, d'une montagne; nom d'un village, d'une place, d'une rue. Les noms fameux d'Arles, d'Avignon, de Saint-Rémy, de Saint-Gilles, d'Aix-en-Provence personnifient à nos yeux les formes composites les plus attrayantes de la beauté (Barrès,Cahiers,t.5, 1907, p.288).Là-bas, au loin, vous apercevez les collines forestières qui portent toutes des noms charmants: la forêt du Lys, la forêt de Carnelle et la forêt de l'Isle-Adam (Duhamel,Suzanne,1941, p.157): 14. Jaurès venait d'arriver par cette porte d'Allemagne, cette avenue d'Allemagne qui devaient, quelques années plus tard, par une dérision de grandeur, perdre leur nom, pour prendre le sien à la faveur de la guerre qu'il avait voulu prévenir.
Aragon,Beaux quart.,1936, p.340. b) [une oeuvre d'art] La Belle Jardinière, c'est le nom qu'on donne à cette charmante composition qui réunit la Vierge, saint Jean et l'enfant Jésus dans un petit cadre cintré par le haut (Gautier,Guide Louvre,1872, p.33).Cette symphonie héroïque, de nom et de fait (Prod'homme,Symph. Beethoven,1921, p.124). c) [un produit manufacturé] [Il] donna à son oncle le nom d'un détacheur bien supérieur à tout ce qu'on fait en ce genre, nom dont M. Octave prit note, par politesse, se faisant même préciser l'orthographe, encore qu'il eut l'intention bien arrêtée de n'acheter jamais ce produit (Montherl.,Célibataire,1934, p.809). ♦ DR. COMM. Nom déposé, nom de marque. Synon. de marque déposée (v. marque1I A 3 b). − P. anal. L'avenir a plusieurs noms. Pour les faibles, il se nomme l'impossible; pour les timides, il se nomme l'inconnu; pour les vaillants, il se nomme l'idéal (Hugo,Actes et par. 2,1875, p.142). B. − [La réalité désignée est considérée dans la catégorie à laquelle elle appartient; la manière dont on la désigne (nom commun −v. ce mot A 2 gramm.) convient à toutes les réalités appartenant à celle-ci] L'homme et la femme isolés ne sont que deux moitiés de l'homme de la nature: le même nom désigne l'un et l'autre dans toutes les langues (Bern. de St-P.,Harm. nat.,1814, p.331).Cette espèce d'instrument dont le nom ne me revient pas (Borel,Champavert,1833, p.107).Comme l'indique son nom, (...) [l'antisepsie] forme la base de la lutte contre les microbes (Garcin,Guide vétér.,1944, p.11): 15. ... on a donné le nom de presse à l'ensemble des produits de l'impression. C'est ainsi que la locution fameuse: liberté de la presse, concerne encore tous les produits de l'impression, le livre comme le journal.
Civilis. écr.,1939, p.32-3. − [Nom p. oppos. à la chose nommée (v. chose1I B 2 b ex. de La Martelière)] Delaunay: À notre fille, Teresa... Que ce mot ne t'effraye pas: en te voyant, l'on saura bien que tu n'es sa mère que de nom (Dumas père, Teresa,1832, ii, 1, p.157).On me dira que l'inquisition n'est plus qu'un nom; mais c'est un nom horrible et je m'en défie, car à l'ombre d'un mauvais nom il ne peut y avoir que de mauvaises choses! (Hugo,Actes et par. 1,1875, p.299): 16. Le terme de cybernétique a été adopté par M. Wiener au cours de l'été 1947 et c'est en 1948 que cet auteur a publié l'ouvrage qui devait faire connaître le nom et la chose.
David,Cybern.,1965, p.32. ♦ Locutions Appeler les choses par leur nom. V. appeler ex. 43, chose1I B 2 b ex. de Prévert.Le nom ne fait rien à la chose. V. chose1ex. 15. − En partic. [Dans une nomenclature sc. ou pour des équivalents usuels] Nom savant; nom populaire; nom spécifique (d'une espèce donnée); nom vernaculaire. La pierre calcaire ou (pour employer le nom scientifique) le carbonate de chaux (Cournot,Fond. connaiss.,1851, p.176).Doucette: nom vulgaire donné à la mâche (Gdes heures cuis. fr.,Éluard-Valette,1964,p.233): 17. ... l'alcool est devenu le type d'une classe entière de composés. Tous ces composés sont aujourd'hui désignés sous le nom générique d'alcools: alcool ordinaire ou éthylique, alcool méthylique (esprit-de-bois)...
Berthelot,Synthèse chim.,1876, p.141. II. − [Toujours avec un déterm.] Mot ou groupe de mots qui sert à qualifier une réalité concrète ou abstraite ou à la situer dans une catégorie particulière. Synon. épithète (v. ce mot A 2), qualificatif, titre. A. − [La réalité concernée est une pers.] 1. [Le déterm. indique la nature du nom donné] Donner à qqn des noms affectueux, des noms d'amitié, de jolis noms, des noms injurieux, odieux. Un vieux cuisinier malheureux (...) qualifia [le grand patron] de noms infâmes, redit les vilaines histoires sur l'origine de sa fortune (Hamp,Marée,1908, p.63): 18. Aristote est nommé par (...) [Dante] des noms les plus beaux: le docteur de la raison, le sage pour qui la nature eut le moins de secrets, le maître de ceux qui savent.
Ozanam,Philos. Dante,1838, p.217. − Loc. Traiter qqn de tous les noms; donner à qqn des noms d'oiseaux. Le couvrir d'injures. Je la regardais attentivement, Lola, pendant qu'elle me traitait de tous les noms et j'éprouvais quelque fierté à constater par contraste que mon indifférence allait croissant, que dis-je, ma joie, à mesure qu'elle m'injuriait davantage (Céline, Voyage,1932, p.276). 2. [Le déterm. désigne la catégorie à laquelle appartient la pers.] Un homme digne de ce nom; abdiquer le nom d'homme; être indigne, se réclamer du nom (de) chrétien; appeler qqn du nom d'ami. Delaunay: Pourquoi ne pas dire maman?... Ce nom te coûte donc bien à prononcer? (Dumas père, Teresa,1832, ii, 5, p.164).Il faut réunir sous le nom collectif d'impressionnistes un ensemble d'hommes qui, liés d'amitié, firent à la même heure un effort vers l'originalité, à peu près dans le même sens (Mauclair,Maîtres impressionn.,1923, pp.41-42): 19. ... vous n'avez jamais regretté votre nom de Français? Est-ce qu'il ne vous reste rien là pour la vieille patrie? Nous ne vous avons jamais fait de mal, nous; c'est le roi seul, conseillé par les évêques, qui vous a bannis...
Erckm.-Chatr.,Hist. paysan,t.2, 1870, p.58. B. − [La réalité concernée est une entité concr. ou abstr.] Il est commode, dit Fichte, de couvrir du nom ronflant de scepticisme le manque d'intelligence (Renan,Avenir sc.,1890, p.435).Même si dans votre bouche votre passion se pare du nom de patrie; il est quelque chose de plus grand que la patrie: c'est la conscience humaine (Rolland,J.-Chr.,Nouv. journée, 1912, p.1452): 20. Présentées comme lois de circonstances, votées dans le silence des principes et soutenues par quelques déclarations contradictoires, les nationalisations consacrent une révolution qui n'a pas osé dire son nom.
Chenot,Entr. national.,1956, p.21. − [Nom dans une loc. négative à valeur d'adj.] Qui n'a pas de nom, sans nom. Que l'on ne peut, que l'on ne veut pas qualifier. Synon. innommable, inqualifiable.Épouvante, peur, terreur sans nom; embêtements sans nom. Je vous en supplie! C'est d'une impolitesse sans nom, ce que je fais là, mais il le faut (Bernstein,Secret,1913, i, 8, p.12).Le jour finissait et c'était l'heure dont je ne veux pas parler, l'heure sans nom, où les bruits du soir montaient de tous les étages de la prison dans un cortège de silence (Camus,Étranger,1942, p.1181): 21. Quand il s'était assis −écroulé −à cette table, une fatigue sans nom le terrassait, une de ces fatigues qui vous tournent sur le coeur, vous donnent envie de vomir.
Montherl.,Célibataires,1934, p.852. III. − GRAMM. Partie du discours susceptible de prendre les marques de genre et de nombre, de remplir des fonctions grammaticales telles que sujet, attribut, complément et qui sert à désigner un être, une chose en particulier (nom propre) ou un individu en tant qu'il appartient à un ensemble d'individus semblables (nom commun). Synon. substantif.Tout mot du langage peut devenir nom dès que l'on considère ontologiquement, en la faisant passer sur le plan de l'«être», la notion qu'il exprime (Grev.1969, p.172).V. adjectif ex. 5, appeler ex. 39, complément ex. 4, déclinaison3ex. de Destutt de Tracy, détermination ex. 2, genre A 2 d ex. de Destutt de Tracy. − Nom + déterm.Nom appellatif (v. ce mot ex.); nom masculin (v. ce mot B 1), féminin (v. ce mot III A 2); nom simple, composé (v. ce mot II A 2 e); nom abstrait (v. ce mot II A 5 c), concret (v. ce mot II A 2 a rem.); nom individuel (v. ce mot A 3), collectif (v. ce mot I B 1 ling.); nom d'action (v. ce mot ex. 34, 36, 37), d'agent (v. ce mot I A 2 a), d'état (v. ce mot I A 4 rem. 2), d'instrument (v. ce mot II A 4); nom pris adjectivement; nom verbal*. ♦ Noms de nombre. Synon. adjectifs numéraux cardinaux (v. ce mot II C 1 a). − Spécialement ♦ GRAMM. TRADITIONNELLE. ,,Terme générique (...) [désignant] à la fois le nom substantif ou substantif proprement dit, et le nom adjectif (adjectif et pronom). Les linguistes modernes acceptent parfois ce groupement, qui constitue ce qu'ils appellent aussi les formes nominales; ils y adjoignent même les noms verbaux (...) ou formes nominales de la conjugaison`` (Mar. Lex. 1951). ♦ GRAMM. DISTRIBUTIONNELLE. ,,Tout morphème qui peut être précédé d'un morphème appartenant à la classe des déterminants, pour former avec lui un syntagme nominal, constituant immédiat de la phrase de base`` (Ling. 1972). ♦ GRAMM. GÉNÉRATIVE. ,,Tout morphème susceptible d'être inséré à la place d'un symbole postiche H, dominé par le symbole catégoriel N`` (Ling. 1972). Prononc. et Orth.: [nɔ
̃]. Homon. non. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. I. Subst. A. 1. ca 880 le nom christiien «le christianisme» (Eulalie, 44 ds Henry Chrestomathie, p.3); 2emoitié xes. «dénomination désignant individuellement une personne» (St Léger, éd. J. Linskill, 22: nom a Vadart); xiiies. nom de bautesme (Fierabras, éd. Kroeber et Servois, 6009); 1538 nom de famille (Est.); 1660 nom de guerre (Oudin Esp.-Fr.); 2. 1555 «prénom» Henry second du nom (Ronsard, Hymne de la justice, 376 ds OEuvres, éd. P. Laumonier, VII, 65); 3. a) ca 1100 «dénomination s'appliquant à un objet» (Roland, éd. J. Bédier, 2508); b) 1121-34 «dénomination s'appliquant à un animal» (Ph. de Thaon, Bestiaire, 395 ds T.-L.); c) apr. 1170 «mot ou expression désignant une collectivité, une entité nationale, une réalité géographique» (Wace, Rou, éd. A. J. Holden, III, 15); d) 1919, 18 mars nom commercial (Bulletin des lois; [1673 nom social d'apr. Savary 1723]); 4. 1145 le nom de Dieu terme par lequel Dieu est désigné El nom Dé (Wace, Conception N. D., 1 ds T.-L.); d'où 1805 juron nom de Dieu! (Courier, Lettres Fr. et Ital., p.699); 5. a) 1176-81 «réputation, renom» (Chrétien de Troyes, Chevalier Lyon, éd. M. Roques, 5330); 1674 laisser un nom (Racine, Iphigénie, I, 2); 1687 se faire un nom (Boss[uet], Louis de Bourbon ds Littré); b) ca 1223 «la famille, la lignée à laquelle on appartient» (Gautier de Coinci, Mir. Vierge, éd. F. Koenig, I Mir. 22, 8); c) 1276-77 «noblesse» dame de nom (Adam de La Halle, Chansons, éd. J. H. Marshall, XXI, 46); 6. 1673 «personne dont les actions ont fait connaître le nom» entre les noms fameux (Racine, Mithridate, V, 5). B. 1155 propre nuns (Wace, Brut, éd. I. Arnold, 79); 1550 gramm. noms ... comuns (Meigret, Le Tretté de la gramm. fr., éd. W. Foerster, p.29); 1550 nom de nombre (Id., op. cit., p.56). C. 1. 1170 «terme qui désigne un être animé ou inanimé en tant qu'il fait partie d'une espèce» (Chrétien de Troyes, Perceval, éd. F. Lecoy, 222); fin xiies. début xiiies. joie sanz non (Chansons attribuées au Chastellain de Couci, éd. A. Lerond, X, 13); 2. ca 1170 «qualité, titre d'une personne» (Béroul, Tristan, éd. A. Ewert, 2205); 3. début xvies. le nom gaulois (Fossetier, Cron. Marg., ms. Brux., 10512, X, V, 13 ds Gdf.); 1538 «mot par opposition à ce qu'il désigne» (Est.). II. Loc. prép. 1. a) ca 1100 el num [de] «en l'honneur de» (Alexis, éd. Chr. de Storey, 89); b) 1337 el nom de «de la part de, comme représentant de» (cité ds Runk., p.103); 1690 au nom de «avec le concours, l'appui de» (Fur.); 2. ca 1145 «en invoquant» El nom Dé (Wace, Conception N. D., 1 ds T.-L.); 1216 al non del maufé (G. Le Clerc, Fergus, 122, 29); 1306 en non du Pere et du Filz et du Saint Espérit (Joinville, Vie St Louis, éd. N. L. Corbett, p.194, §532); 1690 au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit (Fur.); 3. 1667 «en considération de» (Racine, Andromaque, III, 7). Du lat. class. nōmen «nom, dénomination; titre; renom, célébrité; nom d'un peuple; le nom opposé à réalité». Fréq. abs. littér.: 33979. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 61704, b) 50060; xxes.: a) 44691, b) 38152. Bbg. Bar. (F.). La Reprise du nom au détriment de l'emploi du pron. Fr. mod. 1949, t.17, pp.191-196. _Buyssens (É.). Du Nom propre et du nom commun. Neophilol. 1937, t.23, pp.111-121; Les Noms singuliers. Cah. F. Sauss. 1973, no28, pp.25-34. _Clarinval (B.). Essai sur le statut ling. du nom propre. Cah. Lexicol. 1967, no11, pp.29-44. _Kripke (S.). La Logique des noms propres (Naming and Necessity). Paris, 1982, 175 p. _ Langages. Paris, 1982, no66 (Le Nom propre), 124 p. _Manczak (W.). Le Nom propre et le nom commun. R. intern. Onom. 1968, t.20, pp.205-218. _Rey-Debove (J.). Le Métalangage. Paris, 1978, p.137. _Ronat (M.). Une Contrainte sur l'effacement du nom. In: Lang. Théorie générative étendue. Paris, 1977, pp.153-169. _Ruwet (N.). Les Noms de qualité. In: Colloque franco-all. de Ling. Théor. 1975. Stuttgart. Tübingen, 1977, pp.1-65. _Togeby (K.). Contribution à la descr. synt. des noms propres. In: TOGEBY (K.). Choix d'art.: 1943-1974. Copenhague, 1978, pp.37-49. |