| NITROCELLULOSE, NITRO-CELLULOSE, subst. fém. CHIM. Ester nitrique de la cellulose, obtenu par l'action d'un mélange d'acide nitrique et d'acide sulfurique sur la cellulose à l'état de coton ou de pâte à papier, utilisé comme explosif ou comme support de film. Synon. nitrate* de cellulose, coton-poudre, fulmicoton.Les solvants (nitro-cellulose) s'évaporent (Civilis. écr.,1939, p. 12-3).Les acétates de cellulose donnent, comme les nitrocelluloses, avec les solvants organiques, lorsqu'ils sont à chaud, des solutions qui sont des vernis excellents (Industr. fr. bois,1955, p. 16).Henry Braconnot [1780-1855] et Jules Pelouze [1807-1867] découvrirent bien, en 1830, la nitrocellulose (...) et Ascanio Sobrero, de Turin, découvrit bien la nitroglycérine en 1846, mais nitroglycérine et nitrocellulose devaient rester des explosifs peu maniables, et même inutilisables, jusqu'à ce que Nobel réussît à les dompter (P. Rousseau, Hist. techn. et invent.,1967, p. 213).Prononc. : [nitʀoselylo:z], [-sεly-]. Étymol. et Hist. 1907 (L'Illustration, 23 mars, 190c ds Quem. DDL t. 3). Formé de nitro-* et de cellulose*; cf. angl. nitro-cellulose dès 1882 (v. NED). DÉR. Nitrocellulosique, adj.À base de nitrocellulose. Explosif nitrocellulosique. Les vernis et les laques nitrocellulosiques renferment 20 à 30 % de nitrocellulose généralement additionnée d'une résine naturelle ou artificielle (G. Nedey, Peint. et vernis,Paris, P.U.F., 1969, p. 42).− [nitʀoselylozik], [-sεly-]. − 1reattest. 1953 (Lar. 20eSuppl.); de nitrocellulose, suff. -ique*. |