| NANARD, NANAR, subst. masc. Arg. et pop. Vieillerie sans valeur. Yvonne (...) soupirait devant son lot de jupons à trous-trous. C'était des nanars qui dataient d'avant 14 et qui verraient la fin du siècle si elle les foutait pas au grenier (Le BretonArgot1975).Exhumer de vieilles émissions de télé d'Albert Raisner (Âge tendre et tête de bois) et (...) les coupler avec quelques «nanars» de la même époque (Cherchez l'idole, Comment réussir en amour) (Télérama, 12-18 déc. 1981, no1665, p.34).Prononc. et Orth.: [nana:ʀ]. Lar. Lang. fr.: -nard ou -nar. Étymol. et Hist. 1900 (ds Esn.). Redoublement de la 2esyllabe de l'arg. panard «vieillard» (1847 ds Esn.), issu par substitution de suff. de panet «chiffon, loque», dér. de pan* (v. FEW t.7, pp.556-559). |