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NANA, subst. fém.
A. − Argot
1. Prostituée (considérée par rapport au souteneur). [Avec un tel policier,] y avait pas lerche de partants pour faire débuter des nanas sur l'avenue Wagram (Pt Simonin ill., 1957, p.180).
2. Maîtresse, concubine. Ils vivaient ensemble depuis deux ans, sans mariage en perspective. «J'avais réussi au sein de notre couple à m'affirmer personnellement, je n'étais plus seulement la nana de Thierry» explique Colette (Le Point, 13 janv. 1975ds Gilb. 1980).
B. − P. ext., pop. et fam. Jeune fille, femme. Une chouette nana. Elles ont aussi le mérite, ces militantes [en faveur de la cause féminine], de contre-balancer l'important contingent de femmes-objets qui subsiste encore et qu'on ne fera jamais disparaître tout à fait, ce stock de nanas dociles, de pépées, de nénettes, ravissement de tant d'hommes (B. Groult, Ainsi soit-elle, Paris, Grasset, 1975, p.220).
Prononc.: [nana]. Étymol. et Hist. 1. 1949 «concubine, femme d'un souteneur» (ds Esn.); 2. 1952 «toute femme» (ibid.). Dimin. du prénom Anne, Anna, popularisé par l'héroïne du roman d'Émile Zola: Nana (1880), et appuyé aussi par le rad. onomatopéique nann- (v. néné, nénette). Fréq. abs. littér.: 12. Bbg. Morin (Y. Ch.). The Phonology of echo-words in French. Language. Baltimore. 1972, t.48, p.106.