| MÉTROMANE, subst. Vx, péj. Personne qui a la manie de faire des vers; mauvais poète. Un vieux métromane déclare que Spontini et Nicolo sont les musiciens français par excellence (Stendhal, Rossini, 1823, p.47).Je hais, j'exècre, et méprise, et maudis Ces métromanes nains, pâles, mous, engourdis (Pommier, Crâneries, 1842, p.19).On s'est moqué de quelques mauvais vers de ce prince métromane [Frédéric II] (Sainte-Beuve, Caus. lundi, t. 3, 1851-62, p.144).Prononc. et Orth.: [metʀ
ɔman]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1771 (Trév.). Dér. régr. de métromanie*. |