| MÉTAMÈRE, adj. et subst. masc. A. − Subst., BIOL., EMBRYOL. ,,Unité anatomique résultant de la segmentation partielle et temporaire du corps de l'embryon au cours de son développement`` (Méd. Biol. t. 2 1971). Synon. somite.L'embryon humain comprend environ quarante métamères (Méd. Biol. t. 2 1971).La tête [des Crustacés] serait constituée de six ou sept segments (...). Ces premiers métamères portent les yeux, les antennules, les antennes (Encyclop. Sc. Techn.t. 41972, p.108). B. − Adj. et subst. CHIM. (Corps),, isomère d'un autre par métamérie`` (Méd. Biol. t. 2 1971). On nomme métamères les corps de même composition et de même formule chimique, mais doués de propriétés différentes (Wurtz,Dict. chim., t. 2, 1ervol., 1873, p. 145). REM. Métamérisation, subst. fém.Segmentation d'un insecte en fragments ou métamères. Apparition des anneaux chez l'embryon. Disposition régulière des éléments sériés du corps des Arthropodes ou métamères (Séguy1967). Prononc.: [metamε:ʀ]. Étymol. et Hist. 1. adj. 1873 chim. (Wurtz, loc. cit.); 2. subst. 1890 zool. (Lar. 19eSuppl.). Formé de méta-* et de mère*. Les termes polymère et métamère, créés dès 1831 par le chimiste suédois Berzélis, s'interprètent par rapport à isomère, comme «isomère multiple» et «isomère modifié» (Cottez 1980, s.v. -mère). Métamère (zool.) est dû au naturaliste all. Haeckel qui a construit ce mot comme un nom, proprement «segment après», pour désigner chaque partie constitutive du corps d'un animal annelé ou articulé (Cottez 1980, s.v. -mère). Bbg. Quem. DDL t. 6 (s.v. métamérisation). |