| MÉSINTERPRÉTATION, subst. fém. Rare A. − Mauvaise interprétation intellectuelle (de quelque chose). Lévy-Bruhl (...) n'a pas toujours pris des précautions suffisantes contre certaines mésinterprétations affaiblissant le poids de son oeuvre remarquable (Traité sociol., 1968, p. 109). B. − Mauvaise interprétation (d'une oeuvre musicale). J'étais arrivé à jouer très bien ce Nocturne; un de ceux qui prêtent le plus à la mésinterprétation (Gide,Journal, 1939, p. 1329). Prononc.: [mezε
̃tε
ʀpʀetasjɔ
̃]. Étymol. et Hist. 1770 «mauvaise interprétation intellectuelle» (Diderot, De la suffisance de la relig. naturelle, p. 269). Dér. de mésinterpréter*; suff. -(a)tion*. Cf. l'angl. misinterpretation, de même sens que le fr., att. dep. 1576 ds NED. Bbg. Barb. Loan-words 1921, p. 260. _ Gohin 1903, p. 255, 266. _ Quem. DDL t. 2, 10. |