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MÉSENTÈRE, subst. masc.
ANAT. Membrane d'aspect ondulé ou plissé, formée par un repli du péritoine, qui enveloppe l'intestin grêle, le maintient à la paroi abdominale postérieure et renferme dans son épaisseur les vaisseaux, ganglions et nerfs qui lui correspondent. Tumeur du mésentère; mésentère des animaux de boucherie (v. fraise2). La disposition générale du mésentère des mammifères est à peu près la même; sa plus grande portion vient toujours immédiatement d'une partie plus ou moins étendue de la colonne vertébrale, à laquelle elle suspend l'intestin qu'elle embrasse entre ses deux lames (Cuvier,Anat. comp., t. 4, 1805, p. 77).Sa maladie était une inflammation du mésentère, cas souvent mortel, mais dont la guérison entraîne des changements d'humeur, et cause presque toujours l'hypocondrie (Balzac,Lys, 1836, p. 59).Le Roi, épuisé, tombe malade à Lyon. Il y souffrit d'un «abcès au mésentère» (La Varende,Anne d'Autr., 1938, p. 69).
Prononc.: [mezɑ ̃tε:ʀ]. Étymol. et Hist. Ca 1370 (Guy de Chauliac, Chirurgie ds Sigurs, p. 66). Empr. au gr. μ ε σ ε ν τ ε ́ ρ ι ο ν «mésentère», comp. de μ ε ́ σ ο ς «situé au milieu» et de ε ν τ ε ρ ο ν «intestin» (cf. entérite, entér(o)-). Fréq. abs. littér.: 81.