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* Dans l'article "MÉSANGE,, subst. fém."
MÉSANGE, subst. fém.
Oiseau de petite taille de l'ordre des Passereaux, vif et gracieux, au plumage varié et de couleurs agréables, vivant dans l'hémisphère nord, et qui se nourrit d'insectes, de graines et de fruits. Mésange charbonnière, huppée. La mésange suspend son berceau en forme de bourse par un côté, et se confie au vent pour bercer sa famille (Michelet, Oiseau, 1856, p.213).La mésange au printemps qui dans son nid repose, Et qui sent l'oeuf, cassé par un petit bec rose, Sous elle s'entr'ouvrir (Hugo, Légende, t.4, 1877, p.564).Une mésange bleue darde son cri par-dessus la rivière (...). C'est un cri aigu comme un bec, pétillant comme un œil de mésange (Genevoix, Boîte à pêche, 1926, p.131).
Prononc. et Orth.: [mezɑ ̃:ʒ]. Ac. 1694-1740 mesange, dep. 1762 mé-. Étymol. et Hist. Ca 1180 (Marie de France, Fables, 46, 26 ds T.-L.). De l'a. b. frq. *meisinga, de même sens, dér. d'un mot de base att. par l'a. h. all. meisa, all. Meise, le m. néerl. mese. Cf. aussi le lat. médiév. mesenga «mésange» dès le xes. (FEW t.16, p.547b). Fréq. abs. littér.: 119.
DÉR.
Mésangette, subst. fém.Cage à trébuchet servant à capturer vivants les petits oiseaux. (Dict. xixeet xxes.). − [mezɑ ̃ ʒ ε:t]. − 1reattest. 1788 (Encyclop. méthod. Mécan. t.5, p.390a, s.v. oiseleur); de mésange, suff. -ette (-et*). Cf. également l'a. fr. masengiere, de même sens (ca 1260, Ménestrel de Reims, éd. N. de Wailly, §461).
BBG. − Hasselrot 1957, p.171; 20es. 1972, p.11.