| MÉMORISATION, subst. fém. A. − PSYCHOL. Fonction de la mémoire par laquelle le sujet fixe les phénomènes vécus, les connaissances diverses, etc. soit spontanément, soit à l'aide de procédés mnémotechniques ou méthodiques. Efforts, épreuves, exercices, mécanismes, tests de mémorisation. Les enfants de 7 à 11 ans pourront consacrer plus aisément le temps nécessaire à l'étude des leçons, (...) à la mémorisation de très courts résumés ou de quelques vers de la récitation (Encyclop.éduc., 1960, p.104).La récitation comme facteur de mémorisation (J.-C. Filloux, La Mémoire, Paris, P.U.F., 1967, p.87). ♦ Mémorisation à court terme. ,,Mémorisation d'une durée de quelques dizaines de secondes`` (Lang. 1973). Mémorisation à long terme. Mémorisation ,,caractérisée par une grande capacité d'absorption et qui s'accompagne d'une continuelle réorganisation des traces mnémoniques anciennes`` (Lang. 1973). − PUBLIC. ,,Mesure de souvenir du message publicitaire chez l'interviewé`` (Public. 1976). B. − P. anal., INFORMAT. Action de charger la mémoire d'un ordinateur à partir d'une unité d'entrée. Nous pouvons et devons adopter les machines à penser, lorsque par exemple la masse de connaissances à manipuler est trop grande, exige une immense mémorisation ou une vitesse d'exploitation supérieure aux possibilités d'un opérateur humain (David, Cybern., 1965, p.87). Prononc.: [memɔ
ʀizasjɔ
̃]. Étymol. et Hist. 1. 1488 «action de rappeler» (Lancelot du Lac, prol., éd. 1488 ds Gdf.), attest. isolée; 2. 1789 Suisse romande, terme de pédagogie (Hist. Instr. publ., N. 405 ds Pierreh.); 1877 (Littré Suppl. qui cite l'écrivain suisse R.Töpffer [1799-1846]); 3. 1964 informat. (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 2, p.109). Dér. de mémoriser*; suff. -(a)tion. |