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MYTHOMANE, adj. et subst.
I. − Adjectif
A. − [En parlant de qqn] Qui est atteint de mythomanie. Celui-ci, rendu sentimental et romanesque par le malheur, d'ailleurs naturellement mythomane et fat, s'était amusé à broder, sur un fait vrai et bien innocent, une aventure amoureuse entièrement fictive (L. Daudet, Ariane, 1936, p.233).
B. − [En parlant de qqc.] Qui relève de la mythomanie. Or, aussi bien que des individus, il a existé des époques mythomanes, telles, vers la fin du XVIIIesiècle et le début du XIXe, les générations préromantiques ou romantiques (M. Bloch, Apol. pour hist., 1944, p.43).
II. − Subst. Menteur, fabulateur. Cagliostro semble d'ailleurs n'avoir pas été un intrigant machiavélique, mais un mythomane se prenant à son propre jeu, finissant par croire les récits merveilleux dont il se disait le héros (Caron, Hutin, Alchimistes, 1959, p.50):
−. ... le mythomane distingue mal la réalité de ses fictions, et, comme l'enfant, il les mêle incessamment au sein d'une croyance indistincte (...). On peut parler d'états constitutionnels quand les fabulations et les mensonges sont immotivés, anormalement fréquents, ou disproportionnés aux situations qui les introduisent. Mounier, Traité caract., 1946, p.379.
Prononc. et Orth.: [mitɔman]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1905 (E. Dupré, B. méd., 25 mars, p.267). Formé des élém. mytho-* et -mane*. Fréq. abs. littér.: 23.