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MYTHOLOGIQUE, adj.
A. − Qui appartient à la mythologie, notamment gréco-latine, qui la concerne; qui se rapporte à la mythologie; qui en a les caractères. Divinités mythologiques; récit mythologique. Nous avions lu dans le Dictionnaire mythologique de Champré que Flore était la déesse qui avait le plus doux sourire (Barb. d'Aurev., Memor. A... B..., 1864, p.409).Ouf! je viens de finir «mes dieux», c'est-à-dire la partie mythologique de mon Saint-Antoine (Flaub., Corresp., 1871, p.306).V. mythologie ex. 2:
1. Le fond original de toutes ces fictions est dans la cosmogonie des Perses et dans le récit mythologique des combats de leur dieu, principe de bien et de lumière, contre le chef du mal et des ténebres. Ces idées théologiques, comme nous l'avons déjà observé d'après Plutarque, se retrouvent chez tous les peuples, et sont consacrées dans leurs romans religieux et dans leurs mysteres. Dupuis, Orig. cultes, 1796, p.157.
SYNT. Dieux, personnages, sujets mythologiques; culte, traditions mythologiques; attributs, figures mythologiques; expression, poésie, système mythologique.
B. − Qui appartient à la mythologie, aux mythes; qui est du domaine du mythe. Le grand jour de la raison contemporaine et sans doute la force irrésistible des faits ont empêché Napoléon de garder sa place dans la région mythologique que la poésie lui avait faite (Quinet, Napoléon, 1836, p.138).Paris! Savez-vous ce que c'est, ô Parisiens! (...) c'est retrouver les vins de France qui sont à l'état mythologique hors de France (Balzac, Honorine, 1843, p.312):
2. ... elle (...) se mit à dire tout haut (...) à toutes ses amies et même aux jeunes gens qu'il ne fallait pas qu'on s'imaginât qu'elle était mariée, que son mariage imaginaire était tout à fait mythologique. Qu'elle n'était qu'une vierge mariée à l'église et à la mairie... Vigny, Mém. inéd., 1863, p.171.
REM.
Mythologiquement, adv.De manière mythologique; d'un point de vue mythologique. Des sphinx ou des griffons, dont l'existence est en quelque sorte mythologiquement admise (Balzac, Peau chagr., 1831, p.34).Ainsi nos souvenirs les plus anciens sont organisés mythologiquement; c'est pourquoi les contes n'ont point vieilli; l'enfance de l'individu est comme l'enfance de l'espèce (Alain, Propos, 1922, p.350).
Prononc. et Orth.: [mitɔlɔ ʒik]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1480 poetes mithologiques «qui traitent des sujets empruntés à la mythologie» (Baratre infernal, Bibl. de Rouen, A. 297, anc. fonds ds Delb. Notes mss); 2. 1694 «qui appartient à la mythologie» (Ac.); 1866 «fabuleux, extraordinaire» (Baudel., Art romant., Comment on paie ses dettes, p.391). Empr. au lat. mythologicus, employé dans une var. du titre de l'ouvrage de Fulgence: Mythologicae (v. mythologie), gr. μ υ θ ο λ ο γ ι κ ο ́ ς «habile à composer des fables». Fréq. abs. littér.: 248. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 343, b) 484; xxes.: a) 261, b) 344.