| MYASTHÉNIE, subst. fém. PATHOLOGIE A. − ,,Fatigue musculaire, épuisement de la contractilité musculaire`` (Méd. Biol. t.2 1971). Synon. usuel asthénie* musculaire. B. − ,,Affection neurologique grave, rarement familiale, débutant à tout âge, caractérisée par une faiblesse musculaire excessive, rapidement augmentée par l'exercice, survenant souvent par poussées, qui sont parfois séparées par des rémissions prolongées`` (Méd. Biol. t.2 1971). Le début de la myasthénie peut être insidieux ou brutal (Quillet Méd.1965, p.372). Prononc.: [mjasteni]. Étymol. et Hist. 1878 (Dr P. Garnier, Dict. annuel des progrès des sciences et institutions méd. d'apr. Rob. Suppl.). Formé de l'élém. my(o)-* et de asthénie*. DÉR. Myasthénique, adj.,,Qui se rapporte à la myasthénie, qui est caractérisé par une myasthénie`` (Méd. Biol. t.2 1971). Ce qui est indiscutable, c'est l'existence de tumeurs thymiques et de maladies musculaires graves ou myasthéniques (Quillet Méd.1965, p.501).Emploi subst. Malade atteint de myasthénie. L'enfant né d'une mère myasthénique peut présenter une myasthénie transitoire qui peut être grave et aboutir à la mort. Il est indispensable de le surveiller de très près dans les jours qui suivent la naissance et, au besoin, de le traiter comme un myasthénique jusqu'à disparition des troubles (Quillet Méd.1965p.372).− [mjastenik]. − 1reattest. 1925 (Josué, Godlewski ds Nouv. Traité Méd. fasc.8, p.370); de myasthénie, suff. -ique*. |