| MOULAGE1, subst. masc. A. − Rare. Action de moudre le grain. Moulage du blé. Les farines étant un des objets les plus importans de nos exportations, le prix de la main-d'oeuvre très-cher, il n'est point étonnant qu'on ait cherché à perfectionner et simplifier l'art du moulage (Crèvecoeur,Voyage, t. 1, 1801, p.158). B. − DR. FÉODAL. (Droit de) moulage. Redevance que les vassaux devaient payer à leur seigneur pour faire moudre leur grain au moulin banal. (Dict. xixeet xxes.). Prononc.: [mula:ʒ]. Étymol. et Hist. 1. 1254 mosrrage «action de moudre» (2eCart. de Flandre, ap. Duc., Mosta ds Gdf.); 1356 molage (Réglements et privilèges des XXXII métiers de la cité de Liège, Fasc. XI: les Brasseurs, éd. R. Von Samtbergen, p.19); 2. 1325 molage «taxe prélevée par le seigneur sur ceux qui font moudre leurs grains» (Runk., p.127). Dér. de moudre*; suff. -age*. |