| MOTILITÉ, subst. fém. A. − PHYSIOL. Faculté de se mouvoir que possède un corps ou une partie du corps. Motilité volontaire; troubles de la motilité. La nature a construit l'appareil de notre motilité d'une façon si ingénieuse et si simple, qu'il en résulte, comme en toutes ses créations, une admirable harmonie (Balzac,Théor. démarche,1833, p.631): . Cette motricité entièrement tournée sur elle-même (...) constitue proprement l'activité tonique. On l'a nommée encore motilité propriofective (Cannon) ou fonction posturale (Sherrington). Tels sont les mouvements athétoïdes du nouveau-né, les agitations enthousiastes de l'enfant, le bâillement, les balancements et tortillements, les mouvements confus de l'émotion.
Mounier,Traité caract.,1946, p.193. − Motilité suppléante. ,,Mouvements produits par les groupes musculaires voisins des groupes paralysés pour remédier en partie à l'inaction de ces muscles`` (Quillet 1965). Rem. ,,Ce terme est plus général que celui de motricité et renvoie à une fonction globale de l'organisme`` (Thinès-Lemp. 1975). B. − BIOL. Propriété de la substance vivante douée de mouvement. Motilité de la cellule, des gamètes, des leucocytes; motilité de la matière vivante. Les réflexes sont diminués et peuvent être inversés, la motilité peut être atteinte avec parésie et amyotrophie (Ce que la Fr. a apporté à la méd.,1946, p.245). Prononc.: [mɔtilite]. Étymol. et Hist. 1801 (Bichat, Anat. gén., III, p.269 ds Quem. DDL t.25). Dér. d'un type lat. *motilis, dér. du lat. motum, supin de movere «mouvoir»; suff. -(i)té* p. anal. avec des termes comme mobile*/mobilité*. Fréq. abs. littér.: 25. Bbg. Quem. DDL t.4. |