| MONOPLACE, adj. et subst. I. − Adj. [En parlant d'un véhicule] Qui n'a qu'une place. Automobile, avion, planeur monoplace. Au printemps 1945, enfin, les Japonais ont attaqué les Américains débarquant à Okinawa avec de véritables torpilles humaines monoplaces dont les pilotes se faisaient sauter en même temps que l'engin qu'ils étaient chargés de diriger (Le Masson,Mar.,1951, p.38).Un canoë monoplace de course en ligne (...) mesure par exemple 5,20 m et ne pèse que 16 kg. Pour une longueur analogue, un kayak monoplace (...), conçu également pour la vitesse pure, ne dépasse pas 12 kg (Jeux et sports,1967, p.1537). − P. métaph. La mort de Roberte avait laissé une place vide, où Stéphanie allait s'asseoir. Une place bien inconfortable, certes, quelque chose comme un strapontin dans le théâtre monoplace de son effarant égoïsme (H. Bazin,Tête contre murs,1949, p.288). II. − Emploi subst. masc. ou fém. Avion ou automobile à une place conçu(e) pour la compétition. Les avions de chasse républicains étaient des monoplaces à ailes basses, avec lesquels on ne pouvait confondre les Heinkel (Malraux,Espoir,1937, p.820).Après la deuxième guerre mondiale, la reprise des compétitions automobiles fut assez rapide en Europe, compétitions qui virent (...) le succès des Talbot quatre litres et demi, des Delage et des Gordini, ces dernières carrossées en monoplace (Jeux et sports,1967, p.1638). Prononc.: [mɔnoplas]. Étymol. et Hist. 1920 aviat. adj. biplan monoplace (A. Lainé, Dict. de l'aviation, 369 [Charles Lavauzelle] ds Quem. DDL t.16); 1921 id. subst. masc. le monoplace (Lar. mensuel, février, V, 363c, ibid.); 1951 automob. le monoplace Lamar à moteur monocylindrique (Tinard, Automob., p.381). Comp. de mon(o)-* et de place*. Bbg. Quem. DDL t.16. |