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MONOBLOC, adj. et subst. masc.
I. − Adj. [En parlant d'un objet manufacturé, composé habituellement de plusieurs éléments] Qui est réalisé en une seule pièce, en un seul bloc. Appareil, fusil monobloc. C'est une formule qui fait de nouveaux adeptes, avec Panhard, par exemple, dont le modèle «dynamic» est caractérisé notamment par sa carrosserie-coque pratiquement indéformable réunie au châssis monobloc par l'intermédiaire de sphères de caoutchouc (Tinard, Automob., 1951, p.327):
. C'est le dispositif adopté dans les cuves monoblocs des grandes usines, pouvant contenir 150 et 200 mètres cubes de matière, sur une épaisseur de deux mètres et plus. Ces cuves sont ainsi appelées parce qu'elles sont assemblées par un de leurs côtés transversaux, chaque cuve ayant un côté commun avec sa voisine; l'ensemble de plusieurs cuves forme ainsi un seul bloc. Quéret, Industr. gaz, 1923, p.150.
− CH. DE FER. Roue monobloc. Roue moulée ou fabriquée en un seul bloc. Ces corps de roue, dits monoblocs, ont l'avantage de ne pas présenter le risque de voir se décaler le bandage (Bailleul, Not. matér. roulant ch. de fer, 1951, p.12).
♦ Emploi subst. Ce qui est fabriqué d'une seule pièce. Les monoblocs sortent des moules (Colin 1971).
II. − Subst. masc.
− CHIR. DENTAIRE. Appareil mobile d'orthodontie faciale, divisé en deux valves séparées par un vérin et destiné à corriger une étroitesse anormale de la voûte du palais et un écartement insuffisant du palais (d'apr. Méd. Biol. t.2 1971).
− INFORMAT. ,,Mode d'échange entre composants dans lequel chaque message à transmettre est contenu dans un bloc d'information échangé et un seul`` (Delam. Télém. 1979).
Prononc.: [mɔnoblɔk]. Étymol. et Hist. 1907 (Nouv. Lar. ill. Suppl.). Comp. de mono-* et de bloc*.