| MINÉRALOGIE, subst. fém. GÉOL. Science qui étudie les minéraux; p. méton. ouvrage qui a pour objet la minéralogie. On distingue en géologie deux sciences distinctes: la minéralogie qui s'occupe des minéraux ou composés homogènes et la pétrographie qui étudie les roches composées par l'association des minéraux (J. Chim. Phys., 1903-04, p.487).Comme le dit Jung, autant faire de la cathédrale de Cologne un chapitre de la minéralogie sous prétexte qu'elle est aussi construite en pierre (Mounier, Traité caract., 1946, p.140).Prononc. et Orth.: [mineʀalɔ
ʒi]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. a) 1649 «science qui s'occupe des sels minéraux» (Rymaille sur les plus célèbres bibliotières de Paris, éd. de la Fizelière, p.9); b) 1753 «science qui s'occupe des minéraux; traité de minéralogie» (D'Holbach, Minér. de Walérius). Comp. de minéral* et de -logie* ou issu, par haplologie, d'une forme non attestée *minéralologie, formée de minéralo-, élément tiré de minéral* et de -logie*; cf.minérologie (Trév. 1721-71). Fréq. abs. littér.: 41. |