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MINOTERIE, subst. fém.
A. − Grand établissement industriel qui transforme les céréales, et notamment le blé, en farine. Le directeur, les bâtiments de la minoterie. Les vieux «moulins» restaient très nombreux, mais des minoteries utilisant l'électricité les concurrençaient dans les ports et les grands centres (Lesourd, Gérard,Hist. écon.,1968, p.358).
B. − Industrie et commerce de la mouture des grains. La préparation de la farine (...) se fait en réduisant les grains en poudre et en séparant la farine proprement dite d'avec les germes et les enveloppes. C'est là le travail de l'industrie de la meunerie ou minoterie (Brunerie,Industr. alim.,1949, p.7).
Prononc. et Orth.: [minɔtʀi]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1842 «établissement où l'on moud des grains de blé, où l'on prépare des farines pour le commerce» (Mozin-Biber). Dér. de minotier*; suff. -erie*.