| MIGRER, verbe intrans. Effectuer une migration. Les oiseaux qui migrent sur une vaste zone obéissent (...) aux changements des conditions physiques (Hist. gén. sc.,t.3, vol.2, 1964, p.693).Le follicule se rompt et libère l'ovule qui va migrer dans les trompes (Quillet Méd.1965, p.482).Il semble bien que le pétrole migre en dispersion dans l'eau (Énergie1979).Prononc.: [migʀe], (il) migre [mi:gʀ
̥]. Étymol. et Hist. 1.1876 «se déplacer (en parlant d'un corps liquide ou fluide) par une action physique» (F. Belamy ds Comptes rendus de l'Académie des sciences, t.83, p.671); 2. 1934 «effectuer une migration (des oiseaux)» (Montherl., Célibataires, p.901). Empr. au lat. migrare «s'en aller, d'un endroit, émigrer». On note aussi le latinisme migrer «se rendre quelque part» en 1558 (Epistre du Lymosin ds Rabelais,
Œuvres, éd. Ch. Marty-Laveaux, t.3, p.276), que l'on retrouve également ds Cotgr. 1611. |