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MENSUALITÉ, subst. fém.
Somme versée chaque mois. Payer qqc. en plusieurs mensualités. La possibilité chez certains marchands de meubles de payer par mensualités (Wilbois, Comment fonct. entr., 1941, p. 4).
− En partic. Rétribution ou allocation mensuelle. Recevoir sa mensualité. L'affaire Oustric, où l'on vit que l'ex-président de la chambre, garde des sceaux et ministre des finances, Raoul Péret, recevait de cet escroc, et ancien garçon de café, une mensualité de plusieurs milliers de francs (L. Daudet, Brév. journ., 1936, p. 73).L'indemnité de licenciement est versée par mensualités qui ne peuvent dépasser le chiffre des derniers émoluments perçus par le fonctionnaire licencié (Encyclop. éduc., 1960, p.300):
. Le Journal des Débats, dont le directeur Bertin n'avait pas eu d'aversion pour la cassette de Louis XVIII et de Charles X, se mit résolument au service du nouveau régime, moyennant une substantielle mensualité. On le voit, les fonds secrets avaient déjà leur emploi dans la presse... Coston, A.B.C. journ., 1952, p. 16.
Rem. Rob. et Nouv. Lar. ill. enregistrent le sens gén. de ,,«qualité de ce qui est mensuel». Mensualité d'une réunion..., d'un paiement.``
− P. plaisant. Flux menstruel. Nous, les hommes, ça tourne rond, tandis qu'elles [les femmes]: toujours des à-coups. Mais faut dire que leurs mensualités y sont pour quelque chose (Queneau, Pierrot, 1942, p. 49).
Prononc. et Orth.: [mɑ ̃sɥalite], [-sya-]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1874 «somme que l'on paye tous les mois» (Gaz. des Trib., 26 nov., p. 1134, 2ecol. ds Littré Suppl.); 2.1903 «qualité de ce qui est mensuel» (Nouv. Lar. ill.). Dér. sav. de mensuel*; suff. -(i)té*. Fréq. abs. littér.: 38.