| MENHIR, subst. masc. Monument mégalithique de pierre brute ou légèrement dégrossie, de forme allongée, d'une hauteur variable (généralement 3 à 10 mètres), fiché verticalement dans le sol et faisant généralement partie d'un ensemble disposé parfois en ligne (alignement), parfois en cercle ou demi-cercle (cromlech). On croyait naguère que les dolmens étaient des autels élevés par les druides; on sait aujourd'hui qu'ils représentent des caveaux funéraires où nos ancêtres néolithiques déposaient leurs morts. Les menhirs sont des blocs énormes, sortes d'obélisques grossiers (Boule, Conf. géol., 1907, p. 209).Dans un champ de maïs se trouve un menhir. Dans le pays, ce vénérable monolithe, bloc celtique, est tenu pour une pierre miraculeuse (Barrès, Cahiers, t. 8, 1910, p. 211).V. alignement ex. 9.Prononc. et Orth.: [mεni:ʀ], [me-]. Att. ds Ac. dep. 1878. Au plur. des menhirs. Étymol. et Hist. 1807 (Mémoires de l'Académie celtique, t. 1, p. 261). Empr. au bret. menhir comp. de men «pierre», v. dolmen et hir «long». Fréq. abs. littér.: 42. Bbg. Archit. 1972, p.149. _ Quem. DDL t. 9. |