| MARTIN-PÊCHEUR, subst. masc. Petit passereau au plumage éclatant qui vit au bord des cours d'eau et se nourrit de poisson (nom sc. alcedo hispida). Cri aigu d'un martin-pêcheur, niché au bord de l'eau, qui se levait soudain et fuyait, éclair bleu dans l'ombre verte (Pesquidoux,Livre raison,1925, p. 3).L'exploration marcha d'abord fort bien. Il faisait «un temps de caille». Les martins-pêcheurs, lancés comme des flèches de saphir, arrivaient dans leurs trous des berges avec une si surprenante précision qu'on eût dit un exercice de bilboquet (H. Bazin,Vipère,1948, p. 189).− P. ell. Martin. Plus bas, l'eau du gave s'étale (...). Le martin métallique y vole et son reflet persiste dans l'œil étonné du pêcheur (Jammes,Clairières,1906, p. 94). Prononc. et Orth.: [maʀtε
̃pε
ʃoe:ʀ], [-pe-]. Att. ds Ac. dep. 1798. Plur. des martins-pêcheurs. Étymol. et Hist. 1573 martin pescheur (Rob. Constantinus, Supplementum linguae latinae ds Roll. Faune t. 9, p. 114). Comp. de martin1* et pêcheur*; a remplacé martinet pescheur (1553, P. Belon, Observations, I, 9, éd. 1588, p. 22 ds R. Philol. fr. t. 43, p. 195). Fréq. abs. littér.: 50. |