| MARISTE, subst. RELIG. CATH. A. − Membre de la société de Marie, fondée à Lyon en 1816. Aux Cordeliers, partout Maria; à Fourvières, les Maristes. Dieu changea de sexe (...) Marie en avant, et derrière, Jésus (Michelet,Journal, 1843, p. 518).Barbentane avait transigé et mis le petit dans cette boîte qui n'était pas aussi scandaleuse, pour un homme dans sa position, que les Maristes de La Seyne où la pieuse mère prétendait envoyer son rejeton (Aragon,Beaux quart., 1936, p. 54). − En appos. Père mariste. Un excellent ouvrage (...) par le R. P. Grimal, mariste (Bremond,Hist. sent. relig., t. 3, 1921, p.675). − Emploi adj. Spiritualité mariste. B. − Religieux non prêtre de l'Institut des Petits Frères de Marie fondé en 1817 et dont l'activité principale est l'enseignement: . ... Marcellin Champagnat, fondateur des Frères maristes, fut béatifié par Pie XII, le 29 mai 1955, le jour de Pentecôte. Au terme d'une année de prière et de réflexion, les maristes invitent tous les chrétiens à trois célébrations commémoratives...
La Croix, 4 juin 1981, p. 17, col. 1. − En appos. Frère mariste. Les Frères des écoles chrétiennes et les Frères maristes. Ce sont deux congrégations distinctes (...). Les seconds datent d'une centaine d'années (...). Les Maristes outre les maisons des Jésuites où ils aident (...) ont une école très florissante à l'évêché arménien d'Alep (Barrès,Cahiers, t. 10, 1914, p. 397).C'est le sergent infirmier, un frère mariste (...). Quand on lui d'mande ce qu'i' fait dans l' civil, i' n' dit pas: «J' suis frère des écoles» (Barbusse,Feu, 1916, p. 201). Prononc. et Orth.: [maʀist]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1843 «membre de la congrégation des prêtres de la société de Marie instituée en 1816 à Lyon» (Michelet, loc. cit.); 2. 1873 «id. d'une congrégation instituée en 1818 à Bordeaux» (Lar. 19e); 1902 (Nouv. Lar. ill. avec renvoi à marianite). Du nom de Marie «mère de Jésus-Christ», b. lat. eccl. Maria (v. marial). Fréq. abs. littér.: 13. |